Une information concernant Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a circulé sur les réseaux sociaux. La ministre, qui devait se rendre en Suisse, aurait été débarquée d’un avion, faute de pouvoir fournir une preuve de vaccination. Son cabinet a démenti cette rumeur.
« Bon, puisque tout le monde insiste… Madame la ministre Amélie de Montchalin, ne dites surtout pas qu’hier au départ du vol vers Genève vous avez été débarquée par le commandant de bord car vous étiez dans l’impossibilité de fournir la preuve d’une vaccination… », peut-on lire sur le compte Twitter de Jacques Clostermann, ancien commandant de bord de chez Air France.
Bon, puisque tout le monde insiste…
Madame la ministre Amélie de Montchalin, ne dites surtout pas qu’hier au départ du vol vers Genève vous avez été débarquée par le commandant de bord car vous étiez dans l’impossibilité de fournir la preuve d’une vaccination…
???— Jacques CLOSTERMANN (@jaclostermann) December 23, 2021
La ministre a dû débarquer…
L’information, qui a été publié ce jeudi 23 décembre, a fait le tour des réseaux sociaux. Selon Le Parisien, Amélie de Montchalin, qui devait partir en vacances en Haute-Savoie, aurait effectivement bien tenté de prendre le vol AF 1 342 reliant Paris à Genève, ce mercredi 22 décembre. Cependant, elle a été débarquée.
Pour autant, le débarquement d’Amélie de Montchalin ne serait pas dû à un défaut de vaccination, précise le quotidien. Elle n’aurait pas pu embarquer parce qu’elle n’avait pas fourni de test Covid négatif de moins de 72 heures, ni de test antigénique de moins de 24 heures, ainsi que l’exigent les autorités suisses pour toutes les personnes, même vaccinées.
Les 2 leçons du #MontchalinGate:
1-un ministre peut monter dans un avion de ligne sans faire le test imposé aux autres passagers.
2-@libe est aussi crédible pour traquer les #FakesNews que Mme Claude pour défendre la vertu.
Les petits marquis de #Macron se donnent tous les droits— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) December 25, 2021
« Le chef de bord m’a effectivement demandé un test »
Le cabinet de la ministre lui aurait indiqué préalablement que le pass sanitaire suffisait pour embarquer, « dans la mesure où elle n’était qu’en transit en Suisse », indiquent nos confrères. Ce n’est que si « la personne ne quitte pas l’aéroport », que le test n’est pas nécessaire, ainsi que l’indique le site de l’ambassade de Suisse en Belgique. Néanmoins, « si la personne sort de l’aéroport, notamment pour emprunter un autre moyen de transport pour quitter directement la Suisse, un test négatif doit être présenté à l’arrivée en Suisse », est-il encore indiqué.
La ministre a quant à elle donné sa version des faits, ainsi que l’a relaté Libération ce vendredi. « Je me suis présentée à la porte d’embarquement, où l’on m’a indiqué qu’il me fallait un test. J’ai dit que je n’en avais pas. Le chef d’escale m’a indiqué que je pouvais quand même monter. Quelques minutes plus tard, le chef de bord m’a effectivement demandé un test. Je suis donc descendue de l’avion, avant que l’embarquement ne soit terminé, pour aller faire un test », a-t-elle expliqué.
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