La journée du 17 novembre prochain risque d’être compliquée sur les routes! Et pour cause, la colère monte pour des milliers d’automobilistes qui voient les prix du baril et les taxes sur le carburant monter régulièrement, entrainant une flambée des prix à la pompe.
Plusieurs collectifs ont donc décidé de réagir, appelant à une journée de mobilisation dans une soixantaine de villes. Opération escargot à Paris, entrées bloquées à Lyon, ou encore barrières ouvertes sur l’A8 à Fréjus ou Nice… Des actions devraient concerner quasiment la France entière.
La pétition lancée par Priscilla Ludosky, une automobiliste en colère, sur Change.org pour faire baisser les prix à la pompe a déjà recueilli plus de 400 000 signatures.
Si les appels à l’action sont largement relayés par les réseaux sociaux, certains dénoncent une récupération politique, à l’image de cette vidéo de Frank Buhler, qui se présente comme un délégué de circonscription du parti Debout la France (DLF) dans le Tarn-et-Garonne.
Son appel à un blocage national « pour exiger une baisse des tarifs de l’essence », a été vue 2,6 millions de fois sur Facebook et était largement partagée jeudi.
Face à cette fronde, des membres du gouvernement tentent de désamorcer la colère des Français. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, soulignait sur Radio Classique, que la hausse des carburants était « en grande partie liée à l’évolution des cours mondiaux du pétrole », le baril de pétrole étant passé de 65 dollars début janvier à 86 dollars début octobre, avant de refluer autour des 75 dollars actuellement.
« Je ne nie pas le fait que ce soit difficile pour certains Français qu’on augmente la fiscalité sur le gazole. Mais nous avons 3,8 milliards d’euros de dispositifs d’aide pour accompagner ces Français dans la transition écologique », expliquait aussi la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, sur Sud Radio.
« Regardons la fiscalité dans sa globalité, d’un côté on allège les charges sur le travail et de l’autre on taxe plus la pollution », précisait-elle.
Pour ou contre la grogne en France, les détracteurs du mouvement du 17 novembre se mobilisent aussi, notamment sous le hashtag #SansMoiLe17.
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