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La Mostra de Venise rend hommage à Claude Lelouch : une vie consacrée au cinéma

septembre 3, 2024 17:50, Last Updated: septembre 3, 2024 17:50
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« Vivement l’année prochaine pour tourner ! » : Claude Lelouch, qui présente à 86 ans son 51e film hors compétition à Venise, n’a aucune intention de raccrocher les gants.

« Tant que des idées viendront se mettre dans ma tête, je vais continuer à faire ce métier. Et, là, je n’ai jamais eu autant d’idées », a-t-il déclaré en conférence de presse. « Je sais très bien qu’à un moment donné, à l’âge que j’ai, on peut me dire stop à tout moment. Et, pour l’instant, le cerveau marche encore très bien et surtout, je continue à m’émerveiller », a-t-il ajouté.

Avant la projection officielle de son film lundi soir, Lelouch recevra le prix « Cartier Glory to the Filmmaker » de la 81e édition de la Mostra, « dédié à une personnalité ayant marqué de manière particulièrement originale le cinéma contemporain ». Le cinéaste de 86 ans est connu mondialement pour Un homme et une femme, couronné par une Palme d’or à Cannes en 1966 et deux Oscar.

Son 51e film, Finalement (sortie le 13 novembre en France), est une comédie avec Kad Merad, Elsa Zylberstein, Michel Boujenah, Sandrine Bonnaire et Françoise Fabian dans les principaux rôles. Un film qui lui « ressemble beaucoup », dit Lelouch. On y suit les tribulations de Lino, un brillant avocat incarné par Kad Merad qui laisse tomber sa carrière et sa famille pour vagabonder sur les routes de France, multipliant les rencontres insolites. Sa femme, une célèbre actrice (Elsa Zylberstein), part sur ses traces, accompagnée de leur meilleur ami (Michel Boujenah).

On est à un moment donné prisonnier de tout ce qu’on a. On est prisonnier de la famille, des enfants, de notre travail. On a tous à un moment donné envie de recommencer sa vie », a expliqué le réalisateur lors de la conférence de presse du film.

Claud Lelouch est vu à l’Hôtel Excelsior pendant le 81ème Festival International du Film de Venise, le 03 septembre 2024. (Pascal Le Segretain/Getty Images)

« Optimiste »

Les tribulations de Léo sont empruntes d’un optimisme invétéré, porté par la musique, que ce soit à travers la trompette de Kad Merad ou les chansons qu’il interprète, signées Didier Barbelivien. « C’est vrai que j’ai la fâcheuse tendance d’être optimiste. Je suis optimiste parce que j’ai connu la guerre, l’après-guerre. J’ai échappé au pire. Et quand on a échappé au pire, après, tout le reste, c’est très doux », a commenté le cinéaste.

Le personnage de Léo « symbolise complètement cet homme qui cherche l’essentiel, sans le chercher. Il se laisse porter par le présent. Et le présent, il a toutes les qualités », a-t-il expliqué. « C’est un film qui me ressemble beaucoup », a-t-il conclu.

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