Pour combattre la violence faite aux animaux, la police du comté du Sor-Trondelag dans l’Ouest de la Norvège, envisage d’enrôler trois personnes, un enquêteur, un juriste et un coordinateur.
L’étude de cette unité spéciale durera trois ans, d’après le gouvernement norvégien. « D’abord, il est important que l’on s’occupe de nos animaux, qu’ils jouissent des droits dont ils disposent, et qu’il y ait un suivi quand des enfreintes à la loi sont commises à leur encontre, eux qui sont souvent sans défense », annonce Sylvie Listhaug, ministre de l’Agriculture, lors d’une conférence de presse, d’après le Nouvel Obs.
En Norvège, une police spécialement dédiée à la défense des animaux a été créée http://t.co/cPKzPVReZg pic.twitter.com/bWnqejoD2L
— 30 Millions d’Amis (@30millionsdamis) 25 juin 2015
Mais « cela peut aussi contribuer à la prévention contre la criminalité et les attaques contre les personnes puisque les études montrent qu’une partie de ceux qui commettent des crimes et délits contre les animaux le font aussi contre d’autres personnes », a-t-elle expliqué.
Un projet applaudi par les organisations de défense des animaux. « Le processus consistant à prendre au sérieux les violences contre les animaux est engagé », se félicite Siri Martinsen, responsable de l’ONG Noah.
En Norvège, jusqu’en 2015, #LeLien entre la violence sur les animaux et les humains n’était pas bien connu ni reconnu. Depuis, on voit naître dans le pays de nombreuses initiatives. Le témoignage de Siri Martinsen, directrice de @NOAHaktiv https://t.co/aLA9qEZTf6
— One Voice (@onevoiceanimal) 14 février 2019
Selon la radiotélévision NRK, 38 plaintes ayant un rapport à des violences contre des animaux ont été déposées en 2014 auprès de la police norvégienne. Dans le droit national, ces violences sont passibles jusqu’à trois ans de prison.
Dans le monde, il y a peu d’exemples de « police pour animaux » mais des interventions de ce genre existent aux Pays-Bas, en Suède et à Stockholm.
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