Bernadette Martinel, l’ancienne nounou de Michel Drucker, s’est éteinte ce lundi 1er juillet à l’hôpital de Vire Normandie (Calvados). Quinze jours plus tôt, elle fêtait ses 90 ans, entourée des siens. Le célèbre animateur, qui n’avait pas pu se rendre à l’événement, lui avait concocté une surprise.
Dans les années 1950, Bernadette Martinel a été la nounou de Michel Drucker. Elle est décédée à 0 h 15 ce lundi, à l’hôpital de Vire Normandie, nous apprend Actu.fr.
Absent à ses 90 ans, Michel lui avait réservé une surprise
Le 7 juin dernier, Bernadette Martinel fêtait ses 90 ans, entourée de sa famille et de proches. Toutefois, l’un d’eux manquait à l’appel. N’ayant pas pu se rendre à l’anniversaire de son ancienne nounou pour des raisons professionnelles, le présentateur de Vivement dimanche lui avait cependant envoyé un message vidéo, réalisé dans les studios même de l’émission dominicale, explique à Ouest-France Régis Picot, l’adjoint à la mairie de Vire Normandie.
L’élu souligne que depuis la veille de son anniversaire, Bernadette « était en grandes difficultés », souffrant de problèmes pulmonaires, entre autres. De ce fait, la nonagénaire avait dû être hospitalisée au cours du week-end. En apprenant son décès, Régis Picot a appelé Michel Drucker pour l’en informer également. Pour l’heure, on ignore la date des obsèques.
La famille Drucker l’avait adoptée comme leur propre fille
En août 2022, toujours dans les colonnes d’Ouest-France, Bernadette avait raconté les bons moments passés au sein de la famille Drucker, qu’elle avait rencontrée au début des années 1950. Le Dr Abraham Drucker, père de Michel Drucker, l’avait alors prise sous sa coupe. À cette période, elle vivait seule avec sa fille à l’hospice Saint-Louis de Vire (Calvados).
Embauchée comme nounou, elle avait gardé les enfants du Dr Abraham Drucker et de sa femme Lola dès novembre 1953. À cette époque, Michel n’avait que 11 ans. « J’étais payée 12.500 francs pour garder les enfants, entretenir la maison et assister le docteur », racontait-elle à nos confrères. Bien qu’elle n’ait travaillé que sept ans dans la maison Drucker, elle en avait toujours gardé de « merveilleux souvenirs ». « Ils m’ont adoptée comme si j’étais leur fille. Je me souviens des fêtes de Noël passées en Bretagne, des vacances en Provence au milieu des champs d’abricotiers… », avait-elle confié.
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