Dans le cadre d’une proposition controversée visant à lutter contre le changement climatique, la Nouvelle-Zélande a dévoilé son projet de taxer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d’élevage. La Première ministre Jacinda Ardern a déclaré que cette taxe serait la première de ce type au monde. Les gaz naturellement émis par les 6,2 millions de vaches néo-zélandaises figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.
Le programme prévoit que les agriculteurs paient pour les émissions de gaz de leurs animaux, comme le méthane contenu dans les pets et les rots des vaches, et le protoxyde d’azote contenu dans l’urine du bétail.
Une « proposition réaliste »
La Première ministre a déclaré aux agriculteurs qu’ils devraient être en mesure de récupérer leur argent, en augmentant les prix de leurs produits respectueux du climat.
Elle a déclaré que cette « proposition réaliste » réduirait les émissions agricoles tout en rendant les produits plus respectueux de l’environnement, renforçant ainsi la « marque d’exportation » de la Nouvelle-Zélande.
Le gouvernement espère aboutir à une signature de son projet d’ici à l’année prochaine et la taxe pourrait être introduite dans trois ans. Mais avec les élections prévues dans quinze mois en Nouvelle-Zélande, ce projet pourrait coûter à Jacinda des bulletins de vote ruraux, car les agriculteurs ont rapidement condamné le projet.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.