La police a fait usage de canons à eau jeudi 1er avril à Bruxelles pour disperser un vaste rassemblement dans un parc qui avait été interdit par les autorités en raison de la pandémie de coronavirus, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les policiers, déployés par dizaines, à cheval ou à pied, en équipements antiémeutes, ont essuyé des jets de projectiles au moment d’intervenir et l’un d’eux au moins a été blessé, selon les mêmes sources, ajoutant que plusieurs participants avaient été arrêtés.
La veille le parquet de Bruxelles avait prévenu que l’appel lancé sur les réseaux sociaux à rallier le 1er avril le parc du Bois de la Cambre pour une fête était illégal en raison des restrictions anti-Covid.
Le parquet avait déploré l’organisation d’ « un faux événement intitulé ‘La Boum’ « , avertissant que les participants s’exposaient à des poursuites judiciaires, « vu les risques engendrés par les grands rassemblements ».
Plusieurs manifestants blessés, la police cible de projectiles
Selon les médias belges, plusieurs milliers de personnes ont de fait rallié ce rassemblement jeudi après-midi sur les pelouses de ce grand parc de la capitale belge.
Des images de télévision montraient des groupes de jeunes gens en train de danser en rondes, se filmant au téléphone portable. Plusieurs manifestants auraient été blessés lors de l’intervention de la police.
La police locale, jointe par l’AFP, n’était pas en mesure de donner de chiffre dans l’immédiat, la dispersion des manifestants étant encore en cours vers 19h00 locales (17h00 GMT).
La Belgique est entrée samedi dernier dans une nouvelle phase de restrictions, plus sévères, prévoyant notamment un accès limité aux commerces non essentiels et la possibilité de se rassembler en extérieur à quatre adultes maximum.
Sur fond de propagation rapide du variant anglais du coronavirus, les écoles et universités ont fermé leurs portes lundi, anticipant d’une semaine les quinze jours de congés scolaires de Pâques.
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