La police et les pompiers « cible de projectiles » : deuxième nuit de violences à Cholet

Par Epoch Times avec AFP
29 juin 2024 15:00 Mis à jour: 29 juin 2024 15:12

Des violences urbaines ont eu lieu pour la deuxième nuit consécutive dans un quartier sensible de Cholet, a indiqué samedi la préfecture du Maine-et-Loire, précisant qu’il n’y avait pas eu de blessé.

Dans la nuit de vendredi à samedi, dans le quartier Jean Monnet, « une vingtaine d’individus masqués se déplaçant en petits groupes ont mis le feu à plusieurs véhicules entre 01h00 et 2h30, puis en fin de nuit », a indiqué la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué diffusé sur X.

La police et les pompiers ont été la « cible de projectiles »

Durant leur intervention, la police et les pompiers ont été la « cible de projectiles ». Pour sécuriser les opérations des pompiers, « la police a dû employer la force pour disperser les auteurs des dégradations », précise la préfecture.

Selon une source syndicale, il y a eu six voitures brûlées et une trentaine de jeunes cagoulés ont participé à ces violences urbaines.

Jeudi, dans le même quartier de cette ville d’environ 53.000 habitants, des tirs de mortiers d’artifice avaient été commis par plusieurs individus en début de soirée. Puis vers 21h30, la police municipale et nationale avaient été la cible de jets de pierres « par une quarantaine d’individus », d’après la même source. Alertés pour un incendie dans un bâtiment désaffecté, pompiers et policiers avaient essuyé à nouveau des tirs de projectiles.

Le préfet Philippe Chopin a indiqué que la présence de la police nationale était renforcée depuis vendredi « pour rétablir l’ordre et la tranquillité dans le quartier Jean Monnet ».

« Ce sont 30 ou 40 jeunes, généralement mineurs, qui mettent le bazar »

« Il y a de temps en temps quelques petites tensions (dans ce quartier, ndlr) mais depuis deux nuits, on a eu quand même des cas un petit peu plus lourds, avec l’envoi de renforts d’Angers et de Nantes », a déclaré samedi à l’AFP le maire de Cholet Gilles Bourdouleix (divers droite).

Interrogé sur l’origine de ces violences urbaines, le maire les a liées au « triste anniversaire de l’affaire Nahel et des émeutes qui ont suivi. Une espèce de message doit passer dans certains groupes qu’on est un an après les tristes évènements de l’année dernière », a-t-il estimé. « Ce sont 30 ou 40 jeunes, généralement mineurs, qui mettent le bazar, ça reste circonscrit à ce quartier, il n’y a pas de débordements extérieurs », a-t-il précisé.

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