La Première ministre néo-zélandaise et son bébé, vedettes à l’ONU

24 septembre 2018 22:35 Mis à jour: 24 septembre 2018 22:51

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a défrayé la chronique lundi en amenant son bébé aux Nations unies, pour le plus grand bonheur des photographes.

Mme Ardern, 38 ans, a amené sa fille de trois mois, Neve, avec elle à un sommet qui réunissait lundi à l’ONU à New York les représentants de 130 pays, dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’institution.

La Première ministre a laissé le bébé, tétine à la bouche, entre les mains de son partenaire, Clarke Gayford, le temps de prononcer son discours (elle était 67e dans l’ordre des intervenants). Avant de reprendre le bébé dans les bras et de l’embrasser, sous l’oeil attendri des autres délégués néo-zélandais.

M. Gayford a tweeté le badge de l’ONU porté par la fillette, qui l’identifie simplement comme « New Zealand First Baby« .

Mme Ardern a fait de son bébé une part intégrante de son offensive de charme aux Etats-Unis, où sa maternité combinée à sa sensibilité de centre-gauche fait d’elle une personnalité dans l’air du temps du mouvement #MeToo.

Interrogée à la télévision sur le programme phare « The Today Show » de la chaîne NBC, elle disait en riant que « cela avait semblé parfois aussi dur » de diriger un pays que de s’occuper d’un bébé de trois mois pendant un vol de 17 heures – le temps qu’il faut pour rallier New York depuis la Nouvelle-Zélande.

Outre sa participation à l’AG des Nations unies, Jacinda Ardern était l’une des personnalités vedettes lundi matin d’une conférence sur le changement climatique, après avoir annoncé en avril l’interdiction de tout nouveau forage d’hydrocarbures offshore.

Avant Mme Ardern, la Pakistanaise Benazir Bhutto, cheffe de gouvernement, avait eu en 1990 un bébé alors qu’elle était au pouvoir.

HS avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.