La présidente de l’UNEF reconnaît l’existence de réunions interdites aux Blancs

Par Ludovic Genin
18 mars 2021 12:20 Mis à jour: 25 avril 2024 16:15

Interviewée par Sonia Mabrouk sur Europe 1, la présidente de l’UNEF Mélanie Luce a confirmé l’existence de réunions de discussion non-mixtes sur le racisme excluant les blancs. Une déclaration qui fait réagir.

Ce mercredi 17 mars, la présidente du syndicat UNEF était l’invitée d’Europe 1. (L’UNEF, l’Union nationale des étudiants de France, est la principale organisation étudiante en France, proche politiquement de la gauche et de l’extrême gauche, NDRL). Parmi les sujets abordés, la journaliste Sonia Mabrouk l’a interrogée sur l’organisation de réunions interdites aux Blancs par le syndicat étudiant.

« Des réunions s’organisant à l’UNEF en non-mixité, il y en a », a d’abord répondu Mélanie Luce, en citant des réunions non-mixes pour les femmes. « Mais est-ce qu’il y a des réunions dont les Blancs sont exclus », relance la journaliste. La militante a voulu justifier que « quand on est une femme, on subit de la discrimination, donc on organise des réunions pour permettre aux femmes d’exprimer les discriminations qu’elles peuvent subir ». Avant de finalement lâcher : « On organise aussi des réunions pour permettre aux personnes qui sont touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu’elles subissent […]. Oui il y a des réunions qui s’organisent [entre personnes ‘racisées’, NDLR], mais pour parler des discriminations ».

Plusieurs appels à la dissolution du côté de la droite après la dissolution de Génération Identitaire

Eric Ciotti a tout de suite écrit au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour dénoncer la dérive antirépublicaine du syndicat: « Cet aveu d’une forme de racisme intolérable dans la République s’ajoute aux nombreuses dérives antirépublicaines de l’UNEF depuis plusieurs années, s’étrangle le député (LR) des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. L’an dernier une représentante du syndicat a été auditionnée à l’Assemblée nationale vêtue d’un hijab islamiste, la semaine dernière l’organisation avait jeté en pâture les noms de professeurs de Sciences Po Grenoble accusés d’une prétendue islamophobie, mettant ainsi en danger la vie d’autrui. »

Un appel à la dissolution suivi par l’eurodéputé LR François Bellamy qui a demandé à «mettre fin à cette dérive raciste assumée» et par le maire de Cannes David Lisnard qui constate au passage « la rhétorique oppressante et moralisatrice de la présidente de l’UNEF, qui tente sans vergogne de justifier au nom de l’antiracisme ce qui relève du racisme. »

Parmi les sorties remarquées de l’UNEF, récemment, le syndicat étudiant a publié sur les réseaux sociaux la photo et les noms des deux professeurs de Sciences Po Grenoble accusés d’islamophobie, dans le contexte de l’affaire Paty, du nom de ce professeur égorgé par un islamiste radical à Conflans-Sainte-Honorine après avoir été accusé de ne pas respecter les musulmans.

Lors de l’incendie de Notre-Dame, plusieurs membres de l’UNEF avaient également envoyé des tweets méprisants à l’égard des blancs comme: « Délire de petits Blancs », « Je m’en fiche de Notre-Dame-de-Paris car je m’en fiche de l’histoire de France. », « Wallah vous aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek », etc. notamment à partir du compte de Hafsa Askar, vice-présidente de l’Unef de Lille, qui avait twitté en décembre  2017 qu’il fallait « gazer tous les blancs, cette sous race ».

Au cours de l’interview, Mélanie Luce s’est présentée comme « racisée » et a assuré qu’ « il existe des races sociales ». « En vous présentant ainsi, vous validez vous-même cette assignation racialisante… », a commenté Sonia Mabrouk.
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