La réunion secrète du gouvernement américain sur l’immunité naturelle au Covid-19

3 février 2023 19:29 Mis à jour: 4 février 2023 13:41

Quatre des plus hauts responsables de la santé aux États‑Unis, dont le Dr Anthony Fauci, se sont réunis en secret pour discuter de la possibilité d’exempter de l’obligation vaccinale les personnes naturellement immunisées contre le Covid‑19.

Les responsables ont fait appel à quatre spécialistes extérieurs pour discuter de l’immunité naturelle acquise après une infection au Covid‑19. La question était de savoir si cette immunité naturelle devait compter comme une ou plusieurs doses de vaccin.

« Plusieurs personnes au sein de l’administration souhaitaient consulter l’opinion de quatre immunologistes sur les capacités de l’infection naturelle à prévenir les maladies modérées à graves. Ils voulaient savoir dans quelle mesure cela devait influencer le dosage », a expliqué le Dr Paul Offit, un des spécialistes, à Epoch Times.

Le Dr Offit et un autre spécialiste étaient d’avis que les personnes naturellement immunisées avaient besoin de moins de doses. Les deux autres spécialistes consultés soutenaient quant à eux que l’immunité naturelle ne pouvait en aucun cas être prise en compte.

La discussion n’a en rien modifié la politique de vaccination américaine de l’époque. Les autorités n’ont jamais reconnu la protection offerte par l’immunité naturelle. Le Dr Fauci et les autres responsables américains ont régulièrement déprécié cette protection. Ils ont toujours affirmé qu’elle était inférieure à l’immunité conférée par le vaccin. La plupart des études sur le sujet indiquent le contraire.

La réunion, qui s’est tenue en octobre 2021, a été brièvement évoquée dans un podcast. Epoch Times a confirmé de manière indépendante qu’elle avait bien eu lieu. Epoch Times a identifié tous les participants et a révélé d’autres détails importants.

Selon le Dr Jay Bhattacharya, professeur de médecine à l’université de Stanford, non invité à cette réunion, une discussion aussi conséquente n’aurait jamais dû avoir lieu à huis clos entre un nombre si restreint de participants.

« C’est une décision vraiment importante qu’ils ont prise en privé avec un très petit nombre de personnes impliquées. Et ils ont pris la mauvaise décision », a‑t‑il déclaré à Epoch Times.

Un courriel obtenu par Epoch Times montre le Dr Vivek Murthy contactant des collègues pour organiser la réunion. (Epoch Times)

Les participants

Les participants représentant le gouvernement :

– le Dr Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) et principal conseiller médical du président Joe Biden jusqu’à la fin de 2022 ;
– le Dr Vivek Murthy, le chirurgien général des États‑Unis ;
– leDr Rochelle Walensky, présidente des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ;
– le Dr Francis Collins, directeur (jusqu’en décembre 2021) des National Institutes of Health (NIH), l’organe qui supervise 27 instituts américains (dont le NIAID dirigé par le Dr Fauci) ;
– le Dr Bechara Choucair, coordinateur des vaccins à la Maison Blanche (jusqu’en novembre 2021).

Participants extérieurs au gouvernement :

– le Dr Offit, directeur du Vaccine Education Center du Children’s Hospital of Philadelphia et conseiller en matière de vaccins auprès de la Food and Drug Administration (FDA) ;
– le Dr Michael Osterholm, directeur du Center for Infectious Disease Research and Policy de l’université du Minnesota et ancien membre du comité consultatif Covid‑19 de Biden ;
– la Pre Akiko Iwasaki, professeure d’immunobiologie et de biologie moléculaire, cellulaire et du développement à l’université de Yale ;
– le Dr Peter Hotez, codirecteur du Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development et doyen du Baylor College of Medicine’s School of Tropical Medicine.

Selon les courriels récupérés par Epoch Times, ce sont les Drs Fauci et Murthy qui ont décidé d’organiser la réunion.

« Seriez‑vous disponible ce soir de 21h à 21h30 pour un appel avec quelques autres collègues scientifiques sur l’immunité induite par les infections ? Tony et moi venons d’en discuter et nous espérons que cela se fera le plus tôt possible », écrit le Dr Murthy dans une demande adressé aux Drs Fauci, Walensky et Collins.

Les trois répondent immédiatement qu’ils sont disponibles.

Le Dr Walensky s’encquiert de savoir qui sera présent.

Le Dr Murthy énumère les participants. « Je pense que vous les connaissez tous, non ? » ajoute‑t‑il.

Le Dr Walensky répond qu’elle connaît tous les invités sauf un. « Ça a l’air d’être une bonne équipe », conclut‑elle.

(En haut, de g. à dt.) le Dr Vivek Murthy (SAUL LOEB/AFP via Getty Images) et le Dr Collins (Saul Loeb-Pool/Getty Images) (En bas, de g.à dt.), le Dr Walensky (Greg Nash-Pool/Getty Images), le Dr Fauci (Alex Wong/Getty Images)

Un avantage évident

Au cours de la réunion, le Dr Offit fait valoir sa position, à savoir que l’immunité naturelle devrait compter pour deux doses.

À cette époque, les CDC recommandent trois injections (une série primaire de deux doses et un rappel de vaccin) pour la plupart des Américains âgés de 18 ans et plus. Ils étendront bientôt ces recommandations à tous les adultes. Pourtant, les essais des rappels n’ont porté que sur l’immunogénicité et l’efficacité chez des personnes sans preuve d’infection antérieure.

Les recherches indiquent que l’immunité naturelle est durable et supérieure à la vaccination. Malgré cela, les CDC font publier un article qui conclut à une plus grande efficacité des vaccins.

Le Dr Osterholm se range au côté du Dr Offit, mais estime que le fait d’avoir été infecté par le Covid‑19 ne devrait compter que comme une seule dose de vaccin.

« J’ai ajouté ma voix à la réunion pour compter une infection comme équivalente à une dose de vaccin ! J’ai toujours pensé que l’immunité hybride offrait probablement la meilleure protection », a déclaré le Dr Osterholm à Epoch Times par courriel.

L’immunité hybride consiste à recevoir un vaccin après s’être rétabli du Covid‑19.

Durant la réunion, on cite des études. Certaines études montrent qu’une vaccination après guérison augmente les anticorps (dont le rôle est de protéger l’organisme). D’autres recherches montrent que les personnes naturellement immunisées courent un risque plus élevé d’effets secondaires après vaccination. Certains estiment que les avantages surpassent les risques, d’autres expliquent que c’est l’inverse.

Pour leur part, le Dr Hotez et la Pre Iwasaki font valoir que l’immunité naturelle ne devrait compter pour aucune dose. C’est d’ailleurs la position globalement adoptée par les autorités américaines. Depuis la mise en place des vaccins Covid‑19, l’immunité naturelle n’est prise en considération quasiment nulle part aux États‑Unis

La Pre Iwasaki cite des recherches britanniques (qui alors n’ont pas encore été revues par un comité de lecture mais qui seront publiées ultérieurement dans Nature). Selon cette étude, une infection antérieure au Covid‑19 renforce la protection conférée par les vaccins Pfizer et AstraZeneca. Elle mentionne ensuite une autre étude co‑écrite par elle. Selon cette autre étude, les personnes naturellement immunisées ont des titres d’anticorps plus élevés que les personnes vaccinées. Cependant les personnes vaccinées « atteignent après la deuxième doses des niveaux comparables de réponses pour neutraliser la souche ancienne ». Cette deuxième étude établit également que les cellules T, qui protègent contre les formes graves de la maladie, sont stimulées par la vaccination.

Il y a un « avantage clair » à être vacciné même après une infection, déclare donc la Pre Iwasaki. À noter qu’elle a, depuis, reçu plus de 2 millions de dollars de subventions des National Institutes of Health (NIH). Le Dr Hotez a, pour sa part, reçu 789.000 dollars de subventions des NIH au cours de l’année fiscale 2020. Ce dernier reçoit des subventions de la part des NIH depuis de nombreuses années, et celles‑ci s’élèvent à plusieurs millions de dollars au total. Le Dr Offit, un des inventeurs du vaccin contre le rotavirus, a reçu 3,5 millions de dollars de subventions des NIH de 1985 à 2004.

Par l’intermédiaire d’un porte‑parole, le Dr Hotez a refusé toute demande d’interview. La Pre Iwasaki n’a pas répondu aux demandes de commentaire.

Aucun participant ne représentait des spécialistes comme le Dr Bhattacharya fermement convaincu que les personnes naturellement immunisées n’ont absolument pas besoin d’injection.

Dans un courriel obtenu par Epoch Times, Akiko Iwasaki écrit aux autres participants à la réunion peu après celle-ci. (Epoch Times)

Déclarations publiques

En public, le Dr Hotez a régulièrement déclaré que l’immunité naturelle était moins efficace que la vaccination. Son point de vue réitéré reposait sur un article des CDC très contesté parmi la communauté médicale (ne s’appuyant que sur deux mois de tests dans un seul État).

Dans un message posté sur Twitter le 29 octobre 2021, le Dr Hotez a enfin pu faire référence à une autre étude des CDC. Celle‑ci concluait que les personnes naturellement immunisées étaient cinq fois plus susceptibles d’être testées positives que les personnes vaccinées n’ayant pas d’infection préalable. Il a donc écrit : « Encore d’autres preuves, cette fois de @CDCMMWR montrant que l’immunité induite par le vaccin est bien meilleure que l’infection et la guérison, ce que certains appellent bizarrement ‘l’immunité naturelle’. Ça rend furieux les groupes antivax et d’extrême droite, mais c’est la réalité. »

Le même jour, les CDC publiaient un « dossier scientifique » détaillant la position de l’agence sanitaire sur l’immunité naturelle. Ce document n’a depuis jamais été mis à jour. Il y est écrit que, selon les données disponibles, les personnes vaccinées et celles qui sont naturellement immunisées « ont un faible risque d’infection pendant au moins six mois », cependant « les preuves de l’immunité induite par l’infection sont plus limitées que celles de l’immunité induite par le vaccin ».

Les preuves montrent que la vaccination après l’infection, ou immunité hybride, « renforce considérablement la protection et réduit davantage le risque de réinfection ». Cette affirmation constitue le fondement des recommandations des CDC.

Quelques mois plus tard, les CDC ont reconnu que l’immunité naturelle était supérieure à la vaccination contre le variant Delta, qui a été supplanté fin 2021 par Omicron. Les CDC, qui à l’évidence ont fait des déclarations trompeuses sur les preuves en faveur de la vaccination des personnes naturellement immunisées, n’ont pas répondu à une demande de commentaire concernant la mise à jour éventuelle de leur « dossier scientifique ».

La Pre Iwasaki s’était initialement montrée ouverte à l’idée de réduire le nombre de doses pour les personnes naturellement immunisées. « Je pense que cela soutient l’idée de ne donner qu’une seule dose aux personnes qui ont eu le covid‑19 », déclarait‑elle en réponse à un message sur Twitter au début de l’année 2021 (l’accès à sa réponse a été restreint depuis). Mais elle a ensuite changé d’orientation et commencé à nuancer son propos.  Elle s’est mise à soutenir que chaque personne infectée avait une réponse immunitaire différente et que l’immunité naturelle forte au départ s’affaiblit avec le temps.

Initialement, le Dr Osterholm dénonçait les personnes prétendant que l’immunité naturelle est faible ou inexistante. Il a toujours défendu, cependant, que l’immunité conférée par le vaccin était plus forte. En février 2022, le Dr Osterholm a radicalement abandonné la position qu’il avait adopté pendant la réunion d’octobre 2021 (immunité hybride et une dose de vaccin seulement après infection). Sa nouvelle position étant : « Nous devons faire de trois doses la norme (…) en essayant cependant de comprendre quel type d’immunité nous obtenons à partir d’une infection antérieure. »

Le Dr Offit a toujours été le plus critique du Comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques connexes. Ce comité conseille la FDA sur les autorisations des rappels de vaccin Covid. Le Dr Offit a toujours soutenu que les rappels de vaccin étaient inutiles pour les jeunes ou les personnes en bonne santé. Il a toujours critiqué la FDA pour avoir autorisé des injections actualisées sans consulter son comité et en l’absence de données cliniques. Deux des principaux responsables de la Food and Drug Administration (FDA) ont démissionné à cause de la campagne de rappel. Bizarrement, aucun responsable de la FDA n’avait été convié à la réunion secrète d’octobre 2021.

Les docteurs Fauci et Walensky déprécient l’immunité naturelle

Les Drs Fauci et Walensky ont probablement été les deux responsables sanitaires américains les plus médiatisés pendant la pandémie. Ils ont régulièrement déprécié l’immunité naturelle.

Dans un courriel en mars 2020, le Dr Fauci écrivait qu’il y aurait une « immunité importante après l’infection ». En public cependant, le Dr Fauci déclarait que l’immunité naturelle était réelle mais que sa durabilité était incertaine, etc. Il mettait en avant les études qui détectaient des niveaux d’anticorps plus élevés grâce à l’immunité hybride.

Initialement, le Dr Fauci déclarait que les personnes vaccinées « peuvent avoir la certitude qu’elles ne seront pas infectées ». En septembre 2021, le Dr Fauci s’est vu contraint de nuancer ses propos face à l’inefficacité des vaccins. Il a donc déclaré qu’il n’avait pas « de réponse vraiment ferme » sur la question de savoir si les personnes naturellement immunisées devaient se faire vacciner.

« Il est concevable que vous ayez été infecté, que vous soyez protégé – mais il est probable que vous ne serez pas protégé indéfiniment », déclarait‑il alors sur CNN. « Je pense donc que c’est une question qui mérite qu’on s’asseye et qu’on discute sérieusement. »

Après la réunion d’octobre 2021, le Dr Fauci déclarait que l’immunité naturelle et l’immunité conférée par le vaccin s’affaiblissaient toutes deux, mais qu’il fallait se faire vacciner indépendamment d’une infection antérieure pour renforcer sa protection.

Avant de devenir directrice des CDC, le Dr Walensky a signé un document appelé « John Snow Memorandum » en réponse à la « Déclaration de Great Barrington », dont le Dr Bhattacharya est un des auteurs.

La Déclaration appelait à une protection ciblée des personnes âgées et des autres personnes infirmes, en déclarant : « L’approche la plus compatissante, qui équilibre les risques et les avantages de l’immunité collective, consiste à permettre à ceux qui courent un risque de mort minimal de poursuivre une vie normale et d’acquérir une immunité contre le virus via l’infection naturelle, tout en protégeant mieux ceux qui courent le plus grand risque. »

Le John Snow Memorandum, en revanche, affirmait qu’il n’y avait « aucune preuve d’une immunité protectrice durable contre le SRAS‑CoV‑2 après une infection naturelle » et soutenait des mesures de confinement sévères.

En mars 2021, après être devenue directrice des CDC, Rochelle Walensky a publié des recommandations pour que les personnes naturellement immunisées se fassent vacciner, notant qu’il y avait une « durabilité substantielle » de la protection six mois après l’infection mais que de « rares cas de réinfection » avaient été signalés.

En août 2021, le Dr Walensky a annoncé que les CDC avaient fait une étude sur l’immunité naturelle. De même en octobre 2021, elle a annoncé que les CDC avaient fait une nouvelle étude sur le sujet. En revanche, à la sortie d’une troisième étude, elle n’a rien annoncé. À la différence des deux études précédentes, la troisième étude des CDC concluait à la supériorité de l’immunité naturelle. Plus tard et de manière plus discrète, le Dr Walensky a déclaré sur un blog que cette troisième étude concluait que l’immunité naturelle offrait une forte protection, « peut‑être même plus que celle des personnes vaccinées n’ayant pas encore reçu un rappel de vaccin ».

Elle précisait que l’étude avait été réalisée avant Omicron, donc « la manière dont cette protection fonctionne dans le contexte d’Omicron n’est pas encore claire ».

Les Drs Walensky, Murthy et Collins n’ont pas répondu aux demandes d’interview. Le Dr Fauci, qui a quitté ses fonctions à la fin de 2022, n’a pas pu être joint.

Les Drs Murthy et Collins ont toujours assuré que l’immunité naturelle était moins efficace que les vaccins. « En suivant les études sur l’immunité naturelle, nous voyons de plus en plus de données confirmant que l’infection naturelle offre en effet une certaine protection mais qu’elle est loin d’être aussi forte que celle des vaccins », déclarait le Dr Murthy sur CNN deux mois avant la réunion. Sur son blog, le Dr Collins mettait en avant les études montrant des taux d’anticorps plus élevés après la vaccination et exhortait les gens à se faire vacciner. Il écrivait également qu’il était pour l’obligation vaccinale.

Le professeur de médecine de l’université de Stanford, Jay Bhattacharya, membre fondateur de l’Académie pour la science et la liberté du Hillsdale College, au Kirby Center du Hillsdale College à Washington, le 17 mars 2022. (Bao Qiu/Epoch Times)

Des recommandations inchangées

D’autres pays ont mis en avant les avantages de l’immunité naturelle.

Quelques jours seulement après l’audition d’octobre 2021, Israël annonçait que les personnes présentant une preuve sérologique d’infection antérieure pouvaient obtenir pendant six mois un « laissez‑passer vert », indispensable dans le pays pour entrer dans certains lieux. Certains pays de l’Union européenne annonçaient que les personnes naturellement immunisées n’avaient besoin que d’une seule dose, au lieu de deux, pour recevoir un certificat numérique permettant la libre circulation entre les pays européens. Au Royaume‑Uni, le laissez‑passer de voyage était accessible aux personnes testées positives au Covid‑19 si le test avait été effectué dans les 180 jours précédents.

Mais la politique américaine en matière de vaccins, qui a servi de base aux mandats de vaccination dans des secteurs tels que l’éducation et les soins de santé, n’a jamais été modifiée, moins encore après la réunion d’octobre 2021.

« Je pense que c’est parce que les opinions étaient généralement diverses, et qu’aucun message clair et unifié n’en est ressorti », a déclaré le Dr Offit à Epoch Times, ajoutant par courriel qu’il y avait « globalement une division entre les participants sur la façon de penser à ce sujet », sans « aucune conclusion ferme ».

Selon le Dr Bhattacharya cette réunion survenait extrêmement tard (un an après le début de la pandémie). Selon lui, il était déjà clair en 2020 que l’immunité naturelle protégeait à la fois contre la maladie grave et la réinfection.

« Le fait que la directrice des CDC et le chirurgien général des États‑Unis ont tous deux ignoré ces faits scientifiques de base est un scandale », a‑t‑il déclaré. « Et cela a eu pour conséquence que d’innombrables Américains ont perdu leur emploi pour rien. »

En 2022, les CDC ont déclaré que les personnes qui s’étaient remises du Covid‑19 pouvaient attendre jusqu’à trois mois après l’infection pour se faire vacciner, affirmant que la réinfection « est moins probable dans les semaines ou les mois qui suivent l’infection » et que l’attente « pourrait entraîner une meilleure réponse immunitaire à la vaccination ».

Au fil du temps, d’autres politiques américaines en sont venues à reconnaître l’immunité naturelle. En avril 2022 (pdf), par exemple, le Dr Walensky, en ordonnant la fin d’une politique de santé publique appelée Titre 42, a déclaré qu’elle le faisait parce que les décès et les hospitalisations à l’époque d’Omicron étaient moins nombreux « en raison, en partie, de l’immunité généralisée de la population ».

Une note de bas de page connexe indiquait : « Outre l’immunité induite par le vaccin, des études ont régulièrement montré que l’infection par le SRAS‑CoV‑2 réduit le risque d’infection ultérieure d’un individu et un risque encore plus faible d’hospitalisation et de décès. »

En août 2022, les CDC ont assoupli leurs directives concernant le Covid‑19, déclarant notamment que « les personnes qui ont eu le Covid‑19 mais qui ne sont pas vaccinées ont un certain degré de protection contre la maladie grave due à leur infection précédente ».

Et le 26 janvier, la FDA a convoqué le Dr Offit et les autres conseillers du comité consultatif sur les vaccins pour examiner diverses questions liées aux vaccins. Parmi celles‑ci ? La question de savoir si les personnes naturellement immunisées et qui n’ont jamais été vaccinées auparavant devrait recevoir un vaccin d’une seule injection.

Lia Onely a contribué à cet article.

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