Un foyer pour mineurs isolés a été saccagé par ses occupants le 3 janvier.
Jeudi dernier, une vingtaine de mineurs étrangers se sont révoltés au sein de l’établissement où ils se trouvent hébergés, dégradant le mobilier de la cuisine et de la salle de repos, mais aussi de la vaisselle, des portes et des cloisons.
Selon les premiers éléments relayés par Ouest-France, la raison qui aurait conduit ces jeunes migrants en situation irrégulière à vandaliser le logement qui leur a été fourni au sein de la résidence Cécile Sauvage – sise 48, boulevard d’Angleterre – tient au fait que la nourriture qui leur est servie ne leur conviendrait pas.
« Les jeunes nous avaient déjà fait part de leur réticence sur les plats présentés. Ils réclamaient notamment plus de riz. Nous avions alors augmenté les rations, mais nous avons une responsabilité imposée par l’Ase [Aide sociale à l’enfance qui dépend du Département] qui est d’apporter des repas équilibrés. Nous avons également proposé une commission pour déterminer les attentes des jeunes, mais un seul s’y est présenté », a expliqué Morgan Kermarrec – le directeur du groupe des Établières dont dépend le foyer.
« C’est la première fois que l’on constate des débordements », ajoute le responsable qui affirme se trouver face à « une situation qui [le] dépasse».
Vendée : des migrants ont saccagé leur foyer car ils étaient mécontents de la nourriture, une association pro-migrants accusée de les avoir incités à l’émeute pic.twitter.com/tHtdTiA0qY
— En Cause (@EnCausee) 4 janvier 2019
« Nos hommes se sont retrouvés face à des individus impossibles à raisonner. Il n’y a pas eu d’affrontements physiques. Mais la situation était extrêmement compliquée », confirme le commissaire Dufour qui a finalement réussi à faire remonter les casseurs dans leur chambre après plusieurs heures de palabres.
Le groupe des Établières a décidé de déposer plainte contre une association de défense des migrants dont une des militantes se serait trouvée sur les lieux au moment de la rébellion. La direction de l’établissement la soupçonne en effet d’avoir incité les mineurs isolés à se révolter.
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