Selon le chef du technopôle de Koltsovo, l’explosion suivie d’un incendi survenu lundi dans un centre de virologie russe abritant les virus d’Ebola et de la variole, ne présente aucune menace biologique.
Ce mardi, la Russie a démenti toute menace de contamination après une explosion et un incendie ayant frappé un ancien centre de développement d’armes biologiques de l’époque soviétique, l’une des deux seules structures au monde renfermant le virus de la variole.
L’explosion a eu lieu lundi au Centre national de recherche en virologie et biotechnologie « Vektor ». Durant la Guerre froide, ce centre, qui a été l’un des éléments du programme soviétique Biopreparat, visait à développer des armes biologiques. Il est aujourd’hui géré par l’État. Il renferme également, entre autres, le virus Ebola. Les installations sont implantées à Koltsovo, dans la région de Novossibirsk en Sibérie.
Selon l’agence de surveillance sanitaire Rospotrebnadzor, l’explosion a été provoquée par un cylindre de gaz et a causé un incendie dans les locaux, faisant un blessé parmi les employés.
Des fenêtres ont été brisées, mais la structure du bâtiment a résisté et aucune substance dangereuse n’était présente dans les pièces touchées par l’accident, selon la même source.
Plusieurs incidents en 2019
Le 5 août dernier, des explosions avaient eu lieu dans un dépôt d’obus d’une unité militaire stationnée près du village de Kamenka en Sibérie. L’accident avait fait une victime, des dizaines de blessés dans trois déflagrations dans des usines d’explosifs et des dépôts de munitions dans le centre et le sud de la Russie et en Sibérie et un millier de personnes avaient dû être évacuées.
Quelques jour plus tard, une explosion à caractère nucléaire a fait au moins cinq morts sur une base de tir de missiles du Grand Nord lors de tests de nouveaux armements. Elle a conduit à une brève hausse de la radioactivité, selon les autorités.
Début juillet, 14 officiers de la marine russe sont morts dans un incendie à bord d’un mystérieux sous-marin à propulsion nucléaire dans le Grand Nord.
Gardant en grande partie le secret sur la tragédie, les autorités ont assuré que le réacteur nucléaire n’a pas été touché par le feu.
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