La science confirme que le curcuma est aussi efficace que 14 médicaments

Cette herbe, qui a fait l'objet de recherches approfondies, a obtenu une liste incroyable d'actions thérapeutiques vérifiées

Par Sayer Ji
22 juillet 2022 14:36 Mis à jour: 2 mai 2023 20:19

S’il y a une épice qui suscite une crise existentielle chez les sociétés pharmaceutiques, c’est bien le curcuma.

Le curcuma est une des plantes les plus étudiées à l’heure actuelle. Ses propriétés médicinales et ses composants (principalement la curcumine) ont fait l’objet de plus de 12.000 études biomédicales évaluées par des pairs et publiées.

En fait, GreenMedInfo (GMI) a mené un projet de recherche de cinq ans sur cette plante sacrée et a révélé plus de 800 applications préventives et thérapeutiques potentielles, ainsi que 250 effets physiologiques bénéfiques distincts.
Cette base de données complète de 2666 résumés sur le curcuma hyperliés au NCBI peut être téléchargé en PDF sur la page des documents téléchargeables sur le curcuma de GMI.

Étant donné la densité des recherches effectuées sur cette épice remarquable, il n’est pas étonnant qu’un nombre croissant d’études ont conclu qu’on peut la comparer favorablement à toute une série de médicaments conventionnels.

Lipitor/Atorvastatine (médicament contre le cholestérol) : une étude publiée en 2008 dans la revue Drugs in R & D a révélé qu’une préparation standardisée de curcuminoïdes provenant du curcuma pouvait être comparée favorablement au médicament atorvastatine (nom commercial Lipitor) sur le dysfonctionnement endothélial, la pathologie sous-jacente des vaisseaux sanguins qui entraîne l’athérosclérose, en association avec des réductions de l’inflammation et du stress oxydatif chez les patients diabétiques de type 2.

Corticostéroïdes (médicaments stéroïdiens) : une étude de 1999 publiée dans la revue Phytotherapy Research a révélé que le principal polyphénol du curcuma, le pigment de couleur safran connu sous le nom de curcumine, a plus d’avantages en comparaison avec les stéroïdes dans la gestion de l’uvéite antérieure chronique, une maladie oculaire inflammatoire.

Une étude publiée en 2008 dans Critical Care Medicine a montré que la curcumine se compare à la dexaméthasone, un corticostéroïde, dans le modèle animal. Ce médicament représente une thérapie alternative pour protéger les lésions associées à la transplantation pulmonaire en régulant à la baisse les gènes inflammatoires.

Une étude antérieure de 2003 publiée dans Cancer Letters a montré que la même substance avait plus d’avantages la dexaméthasone dans un modèle de lésion d’ischémie-reperfusion pulmonaire.

Prozac/Fluoxétine et Imipramine (antidépresseurs) : une étude de 2011 publiée dans la revue Acta Poloniae Pharmaceutica a révélé que la curcumine est plus avantageuse que ces deux médicaments pour réduire le comportement dépressif dans un modèle animal.

Aspirine (anticoagulant) : une étude in vitro et ex vivo de 1986 publiée dans la revue Arzneimittelforschung a révélé que la curcumine a des effets antiplaquettaires et modulateurs de la prostacycline comparés à l’aspirine. Ce qui indique qu’elle pourrait être efficace chez les patients sujets à la thrombose vasculaire et nécessitant un traitement anti-arthrite.

Médicaments anti-inflammatoires : une étude publiée en 2004 dans la revue Oncogene a révélé que la curcumine (ainsi que le resvératrol) étaient des alternatives efficaces aux médicaments aspirine, ibuprofène, sulindac, phénylbutazone, naproxène, indométhacine, diclofénac, dexaméthasone, célécoxib et tamoxifène en exerçant une activité anti-inflammatoire et anti-proliférative contre les cellules tumorales.

Oxaliplatine (médicament de chimiothérapie) : une étude publiée en 2007 dans l’International Journal of Cancer a révélé que la curcumine est fortement comparable à l’oxaliplatine en tant qu’agent antiprolifératif dans les lignées cellulaires colorectales.

Metformine (médicament contre le diabète) : Une étude de 2009 publiée dans la revue Biochemistry and Biophysical Research Community a examiné comment la curcumine pourrait être utile dans le traitement du diabète. Car on constate qu’elle active l’AMPK (qui augmente l’absorption du glucose) et supprime l’expression du gène gluconéogène (qui supprime la production de glucose dans le foie) dans les cellules d’hépatome. Il est intéressant de noter que la curcumine est 500 à 100.000 fois plus puissante (sous la forme connue sous le nom de tétrahydrocurcuminoïdes) que la metformine pour activer l’AMPK et sa cible en aval, l’acétyl-CoA carboxylase (ACC).

Une autre manifestation des remarquables propriétés thérapeutiques du curcuma et de ses composants concerne la recherche sur les cancers résistants et multirésistants aux médicaments. Deux sections du site GMI sont consacrées à la recherche de thérapies naturelles et intégratives sur ces sujets, et bien qu’il existe des dizaines de substances dont l’efficacité contre ces cancers résistants à la chimiothérapie et aux radiations a été démontrée, la curcumine est en tête des deux  listes.

Nous avons trouvé pas moins de 97 études indiquant que la curcumine peut induire la mort cellulaire ou sensibiliser les lignées cellulaires cancéreuses résistantes aux médicaments aux traitements conventionnels.

Nous avons identifié 28 études sur la capacité de la curcumine à induire la mort cellulaire ou à sensibiliser les lignées cellulaires cancéreuses multirésistantes aux traitements conventionnels.

Compte tenu des antécédents solides du curcuma (curcumine), qui est utilisé comme aliment et comme médicament dans un large éventail de cultures depuis des milliers d’années, on peut avancer des arguments solides en faveur de l’utilisation de la curcumine comme médicament de substitution ou adjuvant dans le traitement du cancer.

Ou, mieux encore, utilisez quotidiennement du curcuma certifié biologique (non irradié) à des doses culinaires plus faibles, de sorte que des doses extrêmes ne soient pas nécessaires plus tard dans la vie, après l’apparition d’une maladie grave. Se nourrir, plutôt que de s’automédicamenter avec des « nutraceutiques », devrait être l’objectif d’une alimentation saine.

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