La Suède a annoncé mardi avoir retenu le système de défense antimissiles Patriot de l’américain Raytheon, au détriment de son concurrent franco-italien SAMP/T armé des missiles Aster.
Le ministère suédois de la Défense n’a pas fourni de détails sur ce contrat évalué par l’agence chargée de l’acquisition des matériels militaires à 10 milliards de couronnes (1 milliard d’euros, 1,3 milliard de dollars).
Ce choix est conforme au cap stratégique fixé en 2015 par la Suède et qui prévoit, eu égard à la « dégradation de la sécurité » régionale, de renforcer la capacité opérationnelle de ses forces armées après des années d’austérité, a souligné le ministère dans un communiqué.
Fruit d’un accord entre le gouvernement social-démocrate/Verts et deux partis d’opposition (conservateurs et Centre) en août, il s’inscrit directement dans le cadre de l’accord signé entre Stockholm et Washington en 2016 en vue d’une coopération militaire resserrée entre les deux pays, a-t-il ajouté.
Cette annonce survient quelques heures après une rencontre entre les ministres nordiques de la Défense et le chef du Pentagone, James Mattis, en Finlande, pays dont la frontière orientale est la plus longue que partage l’Union européenne avec la Russie.
Sur le plan purement tactique, le Patriot « est un système qui a fait ses preuves, assorti de bonnes garanties de livraison et de la capacité à contrer les missiles balistiques », justifie le gouvernement suédois.
La Suède souhaite recevoir les batteries sol-air à partir de 2020 et au plus tard en 2025.
Le Patriot remplace un autre système américain employé par la Suède, Hawk, qui affiche une portée de 40 km contre 70 km pour le Patriot.
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