Vraisemblablement, le vol de tablette dont a fait l’objet le député LFI Louis Boyard n’était pas lié à sa fonction.
Fin août, Louis Boyard s’est fait dérober la tablette de l’Assemblée nationale lui ayant été fournie dans le cadre de ses fonctions. Il avait malencontreusement oublié l’appareil dans le coffre de voiture de son colocataire. L’élu de 23 ans a porté plainte, ainsi que le rapporte Le Parisien.
La tablette se trouvait dans un sac au fond du coffre
Le soir du vol, le colocataire de Louis Boyard s’était rendu à une soirée se déroulant dans le nord de Paris. Au retour de celle-ci, il avait eu la désagréable surprise de constater que son véhicule avait été forcé et les objets se trouvant à l’intérieur dérobés. La tablette, bien que se trouvant à l’abri des regards dans un sac au fond du coffre, avait elle aussi, été subtilisée.
En apprenant l’incident, le député LFI du Val-de-Marne a aussitôt modifié son mot de passe et alerté les services informatiques de l’hémicycle, la tablette en question contenant des informations confidentielles.
Ce vol à la roulotte ne le visait pas précisément
Selon l’entourage de l’élu, le colocataire ignorait que la tablette de travail de Louis Boyard se trouvait dans son véhicule. « Comme ce dernier n’était pas présent dans la voiture, tout laisse à penser que ce vol ne le ciblait pas », a en effet souligné l’entourage.
N’ayant jamais pu être géolocalisé, on suppose que l’appareil a dû être réinitialisé entre temps par son nouveau détenteur. Fournie par l’État à tous les députés, elle leur permet notamment l’accès aux différents textes, amendements et diverses applications dédiées de l’Assemblée nationale. Elles sont en outre « très sécurisées d’office, vu la nature de leur utilisation », a encore mentionné l’un des proches au quotidien francilien.
Quelques jours après ce vol, Louis Boyard a déposé plainte.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
