AU-DELà DE LA SCIENCE

La technologie des ovnis ne vient pas de la terre dit un élu américain, mais ne constitue pas une menace

juillet 17, 2023 20:15, Last Updated: juillet 17, 2023 21:54
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Selon un élu américain qui a eu accès à des images classifiées secret défense, les extraterrestres seraient bien réels mais ils ne sont probablement pas une menace. Tim Burchett est un élu républicain de l’état du Tennessee, et selon lui, si les extraterrestres étaient vraiment dangereux ils auraient déjà utilisé leur supériorité technologique pour «nous réduire en charbon de bois ».

Alors que la commission de surveillance de la Chambre des représentants s’apprête à organiser une audition sur les OVNIs, communément appelés « phénomènes anormaux non identifiés », M. Burchett a déclaré qu’on lui avait montré des images inédites, lors d’une interview accordée le 2 juillet à Event Horizon, un podcast sur les sciences de l’espace.

« Avez-vous vu des preuves irréfutables selon lesquelles il y aurait quelque chose de vraiment bizarre dans le ciel qui pourrait affecter la sécurité nationale ou mondiale, et qui pourrait ne pas venir de cette Terre ? » a demandé John Michael Godier, animateur du podcast.

« À cent pour cent. Pas de doute », a répondu l’élu républicain, ajoutant qu’il n’avait toutefois jamais rien vu d’assez « dangereux » pour justifier que le public soit tenu dans le secret sous prétexte de sécurité nationale.

« Nous avons affaire à des opérations de dissimulation de la part du gouvernement depuis au moins [l’incident de Roswell] en 1947, et probablement depuis 1897 lors du crash de l’OVNI d’Aurora, au Texas », a-t-il ajouté.

Il a ensuite confié à l’animateur que si ces êtres extraterrestres disposent d’une technologie différente de tout ce que nous connaissons sur Terre, ils pourraient « nous transformer en charbon de bois ».

« S’ils peuvent voyager à des années-lumière ou aux vitesses que nous avons observées, défier la physique telle que nous la connaissons, voler sous l’eau sans laisser de trace thermique, alors nous sommes largement dépassés », a-t-il ajouté « Nous ne pouvons pas y faire face. Nous ne pourrions pas les combattre. C’est pourquoi je ne pense pas qu’ils représentent une menace pour nous, sinon cela se serait déjà produit ».

Interrogé sur l’audition à venir, M. Burchett a déclaré qu’il allait tout faire pour que des « témoins crédibles », tels que des pilotes et des scientifiques qui « ont vu quelque chose qui sort de l’ordinaire », soient présents à l’audition. Il a également déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce qu’un fonctionnaire du Pentagone se présente avec des informations significatives.

« Le ministère de la défense n’est rien d’autre qu’une énorme bureaucratie », a-t-il déclaré. « Tout ce que font les bureaucraties, c’est chercher à justifier leur existence. Je n’ai pas de temps à perdre avec eux ».

L’audition a été lancée à la suite de déclarations extraordinaires émanant d’un lanceur d’alerte au sein du ministère, selon lequel il existerait aux États-Unis non seulement des « véhicules d’origine non humaine intacts ou partiellement intacts », mais aussi les corps des occupants de ces véhicules.

Le lanceur d’alerte, David Charles Grusch, a déclaré au site web scientifique The Debrief qu’il existe depuis des décennies une compétition permanente avec d’autres pays pour « identifier les crashs/atterrissages et récupérer le matériel à des fins d’exploitation/d’ingénierie inverse ».

M. Grusch, un vétéran de l’aviation de combat en Afghanistan âgé de 36 ans, a également fait partie de l’UAP Task Force, un programme géré par le Bureau du renseignement naval. De 2019 à 2021, il a siégé au groupe de travail en tant que représentant du Bureau national de reconnaissance, l’une des « cinq grandes » agences de renseignement américaines, qui est chargée de concevoir et d’exploiter les satellites espions.

Le sénateur Marco Rubio (Parti républicain – Floride), qui plaide depuis longtemps pour plus de transparence dans ce domaine, a révélé le mois dernier avoir été contacté par plusieurs autres lanceurs d’alerte travaillant pour les services de renseignement, et disposant d’un niveau d’habilitation élevé au sein du service. Ils affirment avoir des informations de première main sur les programmes d’OVNIs.

« Nous essayons de rassembler autant d’informations que possible », a déclaré M. Rubio lors d’une interview accordée le 26 juin à NewsNation. « Franchement, beaucoup de ces lanceurs d’alerte ont très peur pour leur emploi… peur qu’on s’en prenne à eux ».

M. Burchett a indiqué que c’était justement une question qu’il espérait régler lors des prochaines auditions sur les OVNIs, afin de permettre aux gens de parler librement de ce qu’ils savent.

Il a déclaré à l’animateur du podcast : « Qu’on nous donne tous les rapports, qu’on arrête de nos donner des rapports tellement expurgés qu’ils ressemblent à du fromage suisse, avec tellement de choses censurées dedans. Qu’on nous donne toutes les informations et qu’on laisse le public décider ».

« Nous sommes assez grands. Arrêtez l’arrogance. Arrêtez la corruption. Mettons tout sur la table ».

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