Au jardin d’enfants, Erin Brewer était une fille, mais lorsqu’elle est entrée en CP, elle se considérait déjà comme un garçon.
« J’insistais, persistais et je restais fermement sur mes positions sur le fait que j’étais un garçon, lorsque je suis entrée en CP », a expliqué Erin Brewer lors d’une discussion intitulée « Aimer du début à la fin les personnes touchées par l’idéologie transgenre », au sommet Pray Vote Stand, qui s’est tenu cette semaine à la First Baptist Church d’Atlanta en Géorgie.
Le sommet était organisé par FRC Action, la filiale législative de Family Research Council.
« Heureusement, j’ai vécu à une époque où mes enseignants étaient très préoccupés par les changements qui se produisaient entre la maternelle et le CP. Au jardin d’enfants, j’étais une enfant plutôt satisfaite. Je suis arrivée en première année, et j’étais agressive. Je me comportais comme un garçon. J’insistais pour être appelée Timothy. Je voulais aller dans les toilettes des garçons. »
Son professeur a fait en sorte qu’Erin voie le psychologue de l’école.
« Si j’étais enfant aujourd’hui, mes enseignants affirmeraient probablement cela : ‘Oui, tu es, en fait, un garçon.’ Et ils encourageraient cette pensée. Je suis incroyablement reconnaissante à mon professeur de première année de m’avoir orientée vers le psychologue de l’école, qui, au lieu d’affirmer que j’étais intrinsèquement imparfaite et que j’étais née dans le mauvais corps, m’a aidée à comprendre qu’il y avait des causes sous‑jacentes qui me faisaient ressentir cela. »
Elle n’était pas née dans le mauvais corps. Erin avait été victime d’une agression sexuelle qui, selon elle, l’a fait se détourner d’elle‑même.
Une confusion qui change la vie
Erin, auteur du livre « Parenting in a Transgender World » [Être parent dans un monde transgenre, ndt.], a décidé de partager son expérience en sachant qu’aujourd’hui, les enfants souffrant de confusion de genre ont plus de chances de rester embrouillés.
« Si j’étais enfant aujourd’hui, mon professeur me dirait probablement : ‘Tu peux aller dans les toilettes des garçons, et si tes parents ne sont pas d’accord, nous ne leur dirons rien.’ Le psychologue de mon école me dirait probablement : ‘Tu es un garçon, et nous allons te pousser à faire une transition médicale. Nous allons te faire prendre des bloqueurs de puberté qui vont retarder ta croissance et ton développement. Nous allons te faire prendre des hormones transsexuelles qui, combinées aux bloqueurs de puberté, te rendront définitivement stérile. Et puis à 12 ou 13 ans, tu pourras aller de l’avant et te faire couper la poitrine.’ »
« Je suis tellement reconnaissante d’avoir eu des enseignants et des thérapeutes qui m’ont dit la vérité et m’ont aidée à comprendre que je pouvais m’accepter en tant que fille. »
Sans la vérité, Erin Brewer dit qu’elle n’aurait pas grandi et n’aurait pas eu ses merveilleux enfants.
« Ce n’est pas seulement une chose inoffensive où les gens ont des pronoms différents et changent de nom. C’est quelque chose qui porte préjudice à chaque membre de notre société. Ces enfants sont rendus stériles sans possibilité de revenir en arrière. On leur dit qu’ils sont intrinsèquement défectueux, et ils ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin. Nous devons nous battre, et nous lever, non seulement pour eux, mais aussi pour les enfants dans la salle de classe qui se font tous dire qu’un enfant peut en quelque sorte passer de garçon à fille et qu’ils doivent accepter d’avoir des garçons dans le vestiaire des filles. »
La vérité l’a libérée
Une autre intervenante, KathyGrace Duncan est directrice de la défense des droits des femmes au sein de l’organisation Changed Movement. L’organisation travaille avec des personnes qui choisissent de quitter la communauté LGBTQ et qui adoptent une vision chrétienne du monde.
Née de sexe féminin, en secret KathyGrace a décidé très tôt qu’elle était un garçon.
« Mon père était très violent verbalement envers ma mère et il abusait sur un plan sentimental, et à un jeune âge, je n’avais pas les moyens de dire en voyant cela : ‘Mon père est un pauvre type, ma mère est une victime.’ Au lieu de cela, j’ai assimilé les mensonges selon lesquels les femmes étaient faibles, les femmes étaient méprisées, les femmes étaient vulnérables. »
Dans un tel environnement elle était toujours plus convaincue d’être un homme. À 19 ans, elle vivait ouvertement comme un homme et prenait des médicaments hormonaux pour rendre son corps plus masculin.
À cette époque, elle a été invitée à l’église et soudain, la voilà devenue une chrétienne convaincue.
On l’a interrogée deux fois sur son sexe. La première fois, elle a répondu : « Je suis un homme qui autrefois était une femme. » Mais quelques années plus tard, elle a répondu : « Je suis une femme vivant comme un homme », ce qui, selon elle, était la vérité.
« Et quand j’ai dit cela, le Saint‑Esprit m’a tout fait comprendre. » À ce moment‑là, KathyGrace Duncan a su qu’elle devait recommencer à vivre comme une femme.
Mais la guérison ne s’est pas faite du jour au lendemain.
« Il m’a fallu environ cinq ans pour vraiment marcher totalement en accord avec moi‑même et comprendre qu’il est bon d’être une femme, et pour me débarrasser des mensonges selon lesquels je suis méprisable, faible et vulnérable. »
« Ce n’est pas un problème sexuel. C’est un problème relationnel. »
Lorsqu’elle a commencé à avoir des relations plus saines et à prendre le risque de laisser entrer les gens dans sa vie, elle a commencé à guérir émotionnellement.
« J’ai appris que le fait d’être transgenre n’était que le fruit d’un problème plus profond. Il y avait des besoins légitimes non satisfaits que j’essayais de satisfaire en étant un homme. »
Lorsque l’on s’intéresse à la communauté LGBTQ, explique-t-elle, nous devons comprendre qu’il y a à la racine de ces comportements une blessure plus profonde.
« Nous devons regarder au‑delà de ce qu’ils font et nous demander : ‘Pourquoi faites‑vous cela ? Pourquoi voulez‑vous devenir un homme ? Pourquoi voulez‑vous vivre comme une femme ? Pourquoi pensez‑vous que vous êtes gay ? Et commencer à aborder ces questions, à trouver cette chose plus profonde qui se trouve là‑dessous. Il s’agit de revenir sur ces questions et de les aider à comprendre qu’il est possible de guérir. Il se peut que vous n’embrassiez pas ce qu’ils pensent être la vérité, mais offrez la vérité, qui est l’amour du Seigneur, et marchez avec eux. »
Pour beaucoup de personnes souffrant de confusion de genre, le traumatisme est une partie importante de leur récit, a déclaré Jennifer Bauwens, directrice du Centre d’études familiales du Family Research Council.
« Tant de choses concernant la dysphorie de genre sont en fait des symptômes de traumatisme, et si les vrais problèmes sont guéris et traités, alors certaines de ces choses disparaîtront », a-t-elle expliqué, ajoutant que le traumatisme est une voie vers le transgendérisme, mais il en existe d’autres.
KathyGrace Duncan pense que Dieu ne l’a jamais vue comme un homme, mais qu’il l’a aimée tout autant lorsqu’elle vivait comme un homme.
« Il m’a toujours vue telle qu’il m’a créée. »
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