La ville de Nice a mis à disposition un « drive masque » réservé aux soignants et deux « drive tests » en centre-ville, où l’on peut faire effectuer un prélèvement.
« Moi, c’est Zorro ! », plaisante un médecin. Assis dans sa voiture, le moteur allumé, il tend sa carte professionnelle. Une employée vérifie et l’envoie récupérer des masques de protection : à Nice, un « drive masques » a ouvert vendredi pour les soignants, en première ligne face au virus du PCC.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
50 000 masques pour le week-end
Organisée par la mairie dans le hall désert du Palais des expositions, la distribution, gratuite, prend quelques minutes et est réservée aux professionnels de santé, qui doivent envoyer leur demande par mail au préalable.
Une bénédiction, de l’avis de tous les médecins, dont les voitures défilent dès l’ouverture à 12H00. « C’est comme au McDo, s’il y a du monde, vous faites la queue », lance Michel Turco, directeur général des services généraux de la mairie.
Sur le week-end, la municipalité prévoit de distribuer 50 000 masques. « On a passé des commandes à hauteur de 500 000 masques, la commande est quotidienne et le maire n’a fixé aucun plafond de budget », indique Bastien Nespoulous, directeur général adjoint des services.
« Moi, j’en ai zéro depuis le début ! », déplore un généraliste, carte d’identité et carte professionnelle en main. Un coup de stabylo jaune sur la liste sur son nom et il peut avancer.
Quelques mètres plus loin, des agents en veste siglée #ILOVENICE lui remettent un carton de 12 masques FFP2, 10 masques chirurgicaux glissés dans une enveloppe kraft à l’en-tête de la ville et deux flacons de gel hydro-alcoolique. Un sourire, un merci, la voiture repart.
« Ce n’est pas essentiel, c’est primordial ! »
« Ce n’est pas essentiel, c’est primordial ! », s’énerve le Dr Gilles Pallanca. « Pour l’instant, on prend un masque par jour, car on n’en a plus !! ». « J’avais des stocks des années précédentes, mais les élastiques sont tout moisis », ajoute un confrère.
Un cardiologue au volant de son Audi, repart avec son précieux carton. À vélo, la doctoresse Cécile Devaurs vient regarnir son stock : « C’est bien, j’en avais encore quelques-uns, mais je les distribue aux patients pour qu’ils se protègent, eux et leurs proches, ça sert aussi à ça ». Dans sa patientèle, elle suspecte qu’au moins une cinquantaine de personnes sont atteintes par le virus du PCC.
Des soignants en manque de protection
Une infirmière se présente aussi, son caducée en évidence sous le pare-brise, mais elle est poliment éconduite et invitée à revenir samedi, le vendredi étant réservé aux médecins. Idem pour un ambulancier en panne de masques, ou pour une aide-soignante : ils sont priés de revenir en début de semaine prochaine.
L’organisation a été établie par la mairie avec les conseils de l’ordre et une vingtaine d’employés sont rivés à leur ordinateur pour saisir les demandes, jour et nuit. « Le maire a donné la priorité au CHU, mais depuis que l’Agence régionale de santé a pris le relais, on peut s’occuper des professionnels de santé, médecins, infirmiers, kinés, pharmaciens, sage-femmes, ambulanciers et bénévoles qui distribuent l’aide alimentaire », explique M. Nespolous.
Ouverture de « drive tests »
La mairie a également coordonné l’ouverture avec les chaînes de laboratoires de deux « drive tests » en centre-ville, où l’on peut faire effectuer un prélèvement, à l’aide d’un petit écouvillon dans le nez, sans descendre de son véhicule. Trois autres ouvriront en début de semaine.
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