La voiture électrique coûtera plusieurs centaines de milliards d’euros à l’État, selon un rapport parlementaire

25 mars 2019 09:24 Mis à jour: 25 mars 2019 09:26

Un rapport parlementaire indique qu’il sera possible de stopper la vente de voitures thermiques en 2040 en France, mais que la transformation sera très coûteuse, coûtant, entre les investissements pour l’infrastructure et la chute des recettes fiscales liées aux carburants, plusieurs dizaines de milliards par an à l’État

Prévue en France à l’horizon 2040, la fin de la commercialisation des voitures thermiques essence et diesel entraînera une diminution progressive des revenus fiscaux tirés des taxes sur les produits pétroliers, selon un rapport parlementaire présenté ce mercredi 20 mars. L’objectif d’interdire la vente de voitures thermiques d’ici 2040 en France fera en effet baisser les émissions de CO2 rejetées par les voitures mais va avoir une conséquence désastreuse pour l’État.

En 2019, les taxes sur les produits pétroliers devraient rapporter environ 38 milliards d’euros. Forcément, plus le parc automobile sera branché, plus les ventes de sans-plomb et gazole vont baisser. Les taxes représentent actuellement environ 60 % du prix d’un litre de carburant. 45 % des sommes récoltées sont attribuées au budget général.

Selon le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), l’objectif d’atteindre la fin des voitures à 100% thermique en 2040 est tout à fait réalisable mais la facture sera très salée. La France va devoir massivement investir pour la mise en place des infrastructures nécessaires dans le cadre d’une disparition des modèles purement thermiques d’ici 20 ans.

L’addition sera comprise entre 30,7 et 108 milliards d’euros, rien que pour la mise en place de l’infrastructure nécessaire pour recharger les véhicules hybrides ou électriques – ceci en fonction du développement ou non des moteurs à hydrogène. Selon le rapport de l’Opecst, la fin des voitures essence et diesel aura un coût qui pourrait atteindre «plusieurs centaines de milliards d’euros» sur 20 ans.

À l’heure actuelle la part de l’électrique dans le parc automobile n’est estimée qu’à 2%.

Des voitures électriques pas si écologiques que cela

Les véhicules électriques ont une image « verte » et propre comparés à ceux qui fonctionnent à l’essence ou au diesel. Pourtant, si on étudie tous les facteurs de pollution environnementale d’une voiture électrique, le bilan est loin d’être écologique.

L’Ademe estime que la fabrication d’un véhicule électrique consomme près du double d’énergie que celle d’un véhicule à essence. De plus, la batterie d’une telle voiture a une durée de vie limitée, nécessitant d’autres extractions de métaux parfois rares pour la remplacer.

Et à moins de relocaliser la fabrication des panneaux solaires et des batteries électriques en France (et de relancer une politique sur les terres rares), il y aura également une dépendance économique française au régime chinois communiste qui pourrait devenir totale – ce qui pose des questions de souveraineté nationale importantes. La Chine s’est en effet accaparé les terres rares d’Afrique et est devenu le premier producteur de batteries électriques et de panneaux solaires à bas coûts dans le monde.

L’hypothèse d’un réchauffement climatique au CO2 causé par l’homme

Cette lubie pour le tout électrique est venue de l’hypothèse d’un réchauffement climatique au CO2 causé par l’homme, hypotèse qui était à la base de l’Accord de Paris sur le climat. Une étude mondiale menée par une équipe internationale de scientifiques et publiée il y a deux ans dans la revue Nature Climate Change montre que le « verdissement de la Terre au cours des 33 dernières années… équivaut à ajouter un continent vert environ deux fois plus grand que le continent américain ». La cause première de ce verdissement mondial est la concentration accrue de CO2 – l’élixir de la vie végétale – dans l’atmosphère terrestre.

Selon le Nir Shaviv, professeur à l’Institut de physique Racah de l’Université hébraïque de Jérusalem, « il n’existe aucune preuve montrant qu’une augmentation de CO2 entraîne une augmentation de la température ». Cette idée contredit directement l’idée selon laquelle existe un « consensus scientifique » pour affirmer que l’activité humaine est le principal moteur du changement climatique planétaire.

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