Elle est parvenue à escroquer plus de 34.000€ à ses victimes, grâce à une technique bien rodée.
Les enquêteurs ont pu mettre la main sur la jeune femme surnommée « la voleuse au verre d’eau », après l’avoir identifiée, rapporte Le Parisien. Elle dérobait le numéro de carte bancaire de ses victimes lorsque celles-ci faisaient leurs courses et les suivait jusqu’à ce qu’elle puisse s’introduire chez elles en prétextant avoir soif. C’est ainsi qu’elle subtilisait leur carte.
« Elle les suivait à la caisse et en profitait pour mémoriser le code secret de leur carte bancaire »
Au total, 42 personnes âgées d’environ 80 ans ont été victimes de cette femme, qui a sévi entre 2015 et 2021 sur Paris et sa banlieue, ainsi que dans plusieurs grandes villes de province.
Une source proche de l’affaire explique à nos confrères qu’elle suivait ses victimes à la caisse des supermarchés, après les avoir repérées. Elle en profitait alors « pour mémoriser le code secret de leur carte bancaire », et poursuivait sa filature jusqu’au domicile de la victime. Une fois arrivés, elle les abordait sur le trottoir, prétextant avoir soif pour réclamer un verre d’eau et s’introduire chez elles.
Elle attendait alors le moment propice pour dérober la carte bleue de ses victimes. Une fois dehors, elle se rendait dans le premier distributeur de billets pour retirer le maximum autorisé, soit environ 800€, précise la source. Elle effectuait par ailleurs, divers autres achats avec ce moyen de paiement.
Son complice n’a pas pu être identifié
Cette technique a permis à cette femme de 27 ans de dérober près de 34.000€ à ces octogénaires. Les enquêteurs – qui ont réussi à identifier la voleuse notamment grâce aux caméras de vidéosurveillance – ont comptabilisé 42 faits similaires en région parisienne et en province. « Elle était toujours accompagnée d’un complice, mais celui-ci n’a pas pu être identifié », précise une autre source au quotidien francilien.
Lorsque les policiers se sont rendus chez elle, à Clichy-sous-Bois, l’escroqueuse avait disparue. À son domicile, lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont trouvé des objets de luxe. Ils ont dû attendre deux ans avant de la voir réapparaître en France, au début de l’été.
Elle a immédiatement été convoquée dans les locaux de la Police Judiciaire, puis placée en garde à vue où elle a reconnu une quinzaine de faits, relate Le Parisien. Elle a depuis été remise en liberté en attente de sa comparution.
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