L’accès à Facebook et aux autres réseaux sociaux du groupe a été restreint en Russie après que ses dirigeants ont refusé de cesser le « fact-checking » sur la plateforme comme le leur avaient demandé les autorités russes, a indiqué vendredi le vice-président de Meta, Nick Clegg.
Plus tôt vendredi, le régulateur russe des communications avait annoncé « limiter l’accès » à Facebook, qu’il accusait de censure et de restrictions imposées à quatre médias russes, sur fond d’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.
Nick Clegg a indiqué que la plateforme procédait à du « fact-checking » sur les informations publiées par ces médias. Facebook signale, le cas échéant, qu’un vérificateur tiers, agréé par la plateforme mais indépendant, a trouvé dans l’article ou la vidéo des informations contestables.
« Hier, les autorités russes nous ont ordonné de stopper le fact-checking et le signalement de contenu posté par quatre médias contrôlés par l’Etat russe », a écrit Nick Clegg. « Nous avons refusé. En conséquence, ils ont annoncé qu’ils restreindraient l’accès à nos services. »
Ordinary Russians are using @Meta‘s apps to express themselves and organize for action. We want them to continue to make their voices heard, share what’s happening, and organize through Facebook, Instagram, WhatsApp and Messenger. pic.twitter.com/FjTovgslCe
— Nick Clegg (@nickclegg) February 25, 2022
L’invasion de l’Ukraine a été l’occasion d’une flambée d’infox sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux, phénomène devenu récurrent à chaque déclenchement de guerre ou de conflit.
« Les Russes utilisent les applications de Meta pour s’exprimer et organiser des actions », a écrit, depuis son compte Twitter, l’ancien vice-Premier ministre britannique, aujourd’hui vice-président du géant technologique.
« Nous voulons qu’ils continuent à se faire entendre », a-t-il poursuivi, « à partager ce qui se passe et à s’organiser à travers Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger », les plateformes du groupe.
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