Aux États-Unis, le ministère de l’Éducation a annoncé mercredi un nouvel effort pour faire face à « la hausse tragique des plaintes pour inconduite sexuelle » dans les écoles, allant de la maternelle à la terminale, à travers le pays.
Une nouvelle initiative de renforcement, nommée « Title IX », sera menée par le Bureau des droits civils (OCR) [Office for Civil Rights] du Ministère, selon un communiqué de presse. L’OCR mènera des « examens de conformité à l’échelle nationale » dans les écoles et les districts visant à examiner la manière dont les plaintes pour inconduite sexuelle sont traitées, y compris celles impliquant des enseignants et le personnel scolaire.
En outre, l’OCR révisera la qualité des rapports sur les cas d’inconduite sexuelle soumis par les districts scolaires, afin de s’assurer que ces incidents sont correctement enregistrés et signalés au gouvernement fédéral. Le plan comprend également des campagnes de sensibilisation du public et une proposition nationale visant à recueillir des données plus détaillées sur les infractions du « Title IX ».
« Nous entendons trop souvent parler d’enfants innocents qui ont été agressés sexuellement par un adulte à l’école. Cela ne devrait jamais arriver. Aucun parent ne devrait avoir à douter de la sécurité de son enfant lorsque ce dernier se trouve dans la cour d’école », a déclaré la secrétaire d’État à l’Éducation, Betsy DeVos. « C’est pourquoi j’ai demandé à notre équipe de l’OCR de s’attaquer de front à la hausse tragique des plaintes pour inconduite sexuelle dans les campus de notre pays, de la maternelle à la terminale. »
Les districts scolaires à travers les États-Unis ont rapporté environ 9 700 incidents d’agression sexuelle, de viol ou de tentative de viol dans les écoles primaires et secondaires publiques au cours de l’année scolaire 2015-2016, selon la plus récente collecte de données sur les droits civils de l’OCR.
« Le nombre de plaintes pour harcèlement et violence sexuels de la maternelle à la terminale déposées auprès de l’OCR est près de 15 fois supérieur à ce qu’il était il y a dix ans », a déclaré le secrétaire adjoint aux droits civils Kenneth L. Marcus. « Ce changement inquiétant est très problématique et nécessite une attention immédiate. »
Cette nouvelle initiative fait suite à une récente annonce du ministère de l’Éducation au sujet d’études approfondies visant à identifier les meilleurs moyens pour les États et les districts scolaires d’éviter ce que l’on appelle communément le « passage des poubelles ». Cette expression désigne le transfert discret, par les responsables scolaires, d’un enseignant ou d’un employé ayant commis ou ayant été accusé de délit sexuel, vers un autre district scolaire. Bien que cette pratique soit interdite par la loi sur la réussite scolaire, l’on sait que, de temps à autre, les agresseurs trouvent un nouvel emploi dans une autre école.
« Interdire l’action méprisable de ‘passer les poubelles’ a été une étape importante pour protéger nos enfants des prédateurs [sexuels] lorsqu’ils sont à l’école », a déclaré le sénateur Pat Toomey (Républicain-Pennsylvanie), qui, en 2015, avait fait pression pour que ce geste soit interdit. « Les parents doivent d’être rassurés sur le fait que, chaque jour, lorsque leurs enfants vont à l’école, ils se trouvent dans un environnement sûr, sans prédateurs [sexuels]. »
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