L’Afghan placé en garde à vue peu après son arrivée de Kaboul a écopé de dix mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir quitté de la zone de surveillance de la DGSI.
À son arrivée de Kaboul dans la nuit de samedi au dimanche 22 août, Ahmat M. âgé de 30 ans, s’était vu notifier avec quatre autres Afghans une « mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance » (Micas), prévue dans le cadre des lois antiterroristes.
Placé dans un hôtel de Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis, ce dernier a franchi les limites de la zone de surveillance imposée par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Il a été interpellé le 23 août en fin d’après-midi dans une épicerie du 18e arrondissement de Paris, où il aurait été repéré car il ne portait pas de masque.
J’ai sursauté ?
Pour @LaurenceFerrari renvoyer un taliban en Afghanistan c’est le condamner à mort ?. Je ne sais plus quoi dire, que va-t-on devenir avec ces gens-là ??
Merci à @Aminelkhatmi de proposer des solutions qui éviteront de condamner à mort les français ? pic.twitter.com/mibd7mI3TF— まつもと みなと #DX?愛?【86】? (@minatomatsu) August 25, 2021
Un lien avec des talibans reste « à définir »
Selon les procès-verbaux cités à l’audience, cet homme, qui a dit avoir été procureur en Afghanistan avant de reprendre des études de droit, a expliqué avoir voulu acheter des médicaments car il souffrait de maux de tête et de vomissements depuis son arrivée en France.
Selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, il fait partie de l’entourage d’un Afghan qui « aurait eu un lien avec des talibans », ce lien restant « à définir ».
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