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« Laissez-nous travailler » : à Lyon, les indépendants veulent « sauver Noël »

novembre 9, 2020 11:02, Last Updated: novembre 9, 2020 12:50
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Environ deux cents commerçants et indépendants se sont rassemblés lundi matin devant la préfecture du Rhône pour alerter sur la situation de leurs établissements, fermés depuis le reconfinement.

A l’appel de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière), de la FNH (fédération nationale de l’habillement) ou encore des Toques blanches, une association de restaurateurs lyonnais, les manifestants étaient réunis autour d’une revendication commune : « Laissez-nous travailler ».

Coiffeurs, restaurateurs, galeristes, hôteliers… Au son de la marche funèbre, drapés de noir jusqu’au masque, différents représentants de ces professions non essentielles affectées par les fermetures liées au nouveau confinement se sont allongés au sol pour illustrer leur agonie.

Puis le cortège s’est élancé pour un demi-tour du bâtiment de la préfecture de région, avec à sa tête un cercueil, symbole de la mort de leurs métiers. Parmi les slogans, « tout le monde déteste les fermetures » ou « nous refusons de voir anéanti le travail de toute une vie ».

Si le Premier ministre Jean Castex a laissé entrevoir une réouverture en cas d’amélioration de la situation sanitaire ces prochaines semaines, Fanny Hemmerlin, gérante d’un magasin de jouets en bois à Lyon, alerte sur « l’urgence de sauver Noël ». 

« Tout le monde ne peut pas être ouvert en ‘click & collect’, et même pour ceux qui le font, ça reste dérisoire par rapport au chiffre d’affaires que l’on devrait normalement faire à quelques semaines des fêtes », ajoute-t-elle.

Séverine Laurier, propriétaire d’un magasin de prêt-à-porter lyonnais, se lamente elle aussi : « Mon mari est coiffeur, donc lui aussi a fermé. Nous avons cinq enfants et on risque de se retrouver sur le carreau. » La commerçante espère que les assureurs « prendront leurs responsabilités ».

Christophe Marguin, président des Toques blanches lyonnaises, réclame lui de pouvoir ouvrir les restaurants « au moins les midis du lundi au vendredi midi pendant que l’économie tourne ». Pour Laurent Duc, président de l’Umih, c’est déjà trop tard : « 20% des hôteliers et 30 à 40% des restaurateurs et cafetiers ne se relèveront pas ou changeront de main à l’issue de cette année 2020 » en France.

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