Plein gaz sur le GNL: l’Allemagne inaugure samedi 17 décembre son premier terminal de gaz liquéfié, destiné à éviter les pénuries et à remplacer les livraisons russes, stoppées par la guerre en Ukraine. Mais l’approvisionnement à court terme demeure incertain.
La cérémonie, présidée par le chancelier Olaf Scholz, se tiendra à bord du bateau FSRU « Hoegh Esperanza », amarré depuis jeudi 15 décembre sur la plateforme flambant neuve de Wilhelmshaven, au bord de la mer du Nord.
Le bateau est déjà chargé avec suffisamment de gaz nigérian pour la consommation annuelle de « 50.000 foyers » et commencera ses livraisons le 22 décembre.
Cinq autres terminaux flottants suivront dans l’année, après des chantiers menés au pas de charge grâce aux milliards d’euros débloqués par Berlin. Un projet privé du groupe français Totalenergies à Lubmin (nord) est prêt, mais attend des autorisations administratives.
L’ensemble devrait fournir 30 milliards de mètres cube par an, soit un tiers des besoins en gaz de l’Allemagne, éloignant – pour le moment – les scénarios catastrophes de pénuries massives encore évoqués il y a quelques mois.
Réduire la dépendance au gaz russe
Les terminaux GNL flottants permettent d’importer du gaz naturel par voie maritime, sous forme liquide. Ils sont composés d’une plateforme d’amarrage et d’un bateau dit FSRU, où le GNL est apporté, stocké et regazéifié, avant d’être envoyé dans le réseau.
À la différence d’autres pays européens, l’Allemagne ne disposait d’aucun terminal sur son sol, préférant la ressource peu chère arrivant des pipelines russes, dont elle dépendait à 55% de ses importations.
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