L’année dernière, Jennifer Lebedev, une créatrice de contenu pour l’enseignement de l’anglais, a franchi deux étapes importantes. Sa chaîne YouTube « English with Jennifer » a dépassé le million d’abonnés après 15 ans d’existence, et elle a eu 50 ans.
Et maintenant ? Elle a réfléchi à cette question et a noté ses réflexions dans un livre intitulé « Being a YouTuber: One Creator’s Bumpy Road to 1M Subscribers” (Être une YouTubeuse : le chemin semé d’embûches d’une créatrice vers 1 million d’abonnés).
Pour elle, le fait de se concentrer sur l’énergie positive et de vouloir s’épanouir a contribué à sa réussite. Et elle est prête à continuer pour les 15 ans à venir.
« Je pense que je suis de plus en plus convaincue ces derniers temps. J’ai entendu tellement de personnes différentes le dire – que ce que vous émettez est ce que vous recevez. Vous émettez des choses positives, c’est ce que vous recevrez en retour », a-t-elle déclaré à Epoch Times.
J’ai vraiment essayé d’adopter un état d’esprit positif et de me dire : « Voilà qui je veux être. Il y a différentes parties en moi, mais je choisis celles que je chéris et celles que je partage avec les autres », a-t-elle ajouté. « En faisant ces bons choix, j’ai fait entrer de bonnes personnes dans ma vie, qu’il s’agisse d’étudiants ou de personnes avec lesquelles je collabore. »
L’un de ces partenaires est Gan Jing World (GJW), une nouvelle plateforme numérique de divertissement familial au « contenu sain, exempt de matériel violent, érotique, criminel et nuisible », selon le site web officiel de l’entreprise.
Mme Lebedev a confié que la plateforme « consciencieuse » avec « l’énergie propre et positive » lui parlait. Elle a donc sauté sur l’occasion lorsque Gan Jing World a lancé sa campagne #KindnessIsCool et l’a invitée à devenir ambassadrice de la gentillesse.
Un parcours de vie partagé
La plupart des étudiants de Mme Lebedev parlent l’anglais comme deuxième langue. Selon elle, ses interactions avec eux ont été un « parcours de vie partagé ».
« Ce sont les étudiants qui me donnent de l’énergie », dit-elle, reconnaissant à ses élèves le mérite de l’aider à surmonter la fatigue occasionnelle de son travail et les moments difficiles de sa vie personnelle. Elle est professeure d’anglais certifiée depuis plus de 20 ans et a commencé à enseigner de manière indépendante après avoir quitté un emploi à temps plein dans une école de langues privée à Boston en 2006.
Elle n’avait pas l’intention de devenir professeur d’anglais. Au départ, elle se destinait plutôt à devenir professeur de russe. Alors qu’elle vivait en Russie entre 1996 et 2001, elle a commencé à enseigner l’anglais à différents groupes d’âge pour arrondir ses fins de mois. Grâce à cette expérience, elle a réalisé que sa véritable passion était d’enseigner l’anglais, et non le russe, et qu’elle aimait davantage enseigner aux adultes en raison de leur état d’esprit et de leur désir d’apprendre l’anglais.
La croissance s’est avérée réciproque.
« C’est très amusant. J’aimais que ces étudiants me mettent vraiment au défi et m’aident à progresser en tant qu’enseignante », a-t-elle dit. « J’ai adoré qu’ils me poussent à aller plus loin dans mes explications et à trouver des réponses à des questions que je n’avais pas envisagées auparavant. »
Elle dit que ses élèves l’inspirent lorsqu’ils surmontent leurs défis quotidiens, et qu’en retour, elle les encourage dans les moments de doute ou de frustration. Son empathie lui vient des cinq années qu’elle a passées en Russie : rire, pleurer et s’exprimer dans une deuxième langue demande un effort supplémentaire.
Par conséquent, le périple qu’elle partage avec ses élèves ne se limite pas à la langue. Selon elle, il s’agit aussi de la vie, de la culture, de l’histoire et des valeurs. Même s’il est difficile de s’adresser régulièrement à un million d’abonnés, elle dit consacrer du temps chaque jour à lire les commentaires de son public et à y répondre.
Le 1er novembre, elle organisera une discussion en ligne en direct avec les lecteurs qui ont lu et commenté son livre.
« S’accrocher à ses valeurs »
Pour que Mme Lebedev connaisse encore 15 ans de succès, il faut qu’elle reste fidèle à elle-même.
« Je veux croire que mon essence n’a pas changé », a-t-elle expliqué, ajoutant que tant que l’on s’accroche à ses valeurs fondamentales, « la croissance se fait autour d’elles » et l’on devrait pouvoir « aller de l’avant à long terme sur une voie positive ».
« Mon message à Gan Jing est donc le suivant : c’est une belle mission. Accrochez-vous à vos valeurs et trouvez de belles façons de les soutenir. En ce qui me concerne, c’est l’interaction avec les gens, les étudiants et les autres enseignants qui m’a soutenue », a-t-elle ajouté.
« Je suis tellement heureuse de pouvoir dire que cela revient à l’idée que si vous donnez la priorité au positif, semez la gentillesse, vous en récolterez les fruits, et les personnes que vous attirerez devraient partager les mêmes idées que vous, ce qui rendra le périple d’autant plus agréable. C’est ce qui s’est passé pour moi. »
La campagne #LaGentillesseEstCool de Gan Jing World se termine le 31 décembre. Les gagnants peuvent remporter jusqu’à 10.000 dollars US en espèces.
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