Les lampes «nuages» apportent le ciel dans votre appartement urbain

Par Robert Jay Watson
16 novembre 2019 21:37 Mis à jour: 16 novembre 2019 21:37

Pour les gens qui vivent dans les « forêts » de gratte-ciels comme Manhattan, pouvoir contempler le ciel dégagé ne fait pas souvent partie de leur quotidien. Avec ses abat-jours « nuages », l’artiste Richard Clarkson, basé à Brooklyn, apporte ce bout de ciel à l’intérieur de votre maison pour le plaisir de tous.

Se présentant comme un artiste « dont les œuvres sont inspirées du céleste », ses créations, du mobilier à l’éclairage, sont pleines de références au ciel et à l’espace avec des noms tels que « Constellation », « Pluie » et « Globe ».

Richard Clarkson ne se limite pas juste à la forme du nuage mais utilise également la technologie de manière créative pour offrir aux gens toute la gamme des nuages et des changements climatiques, sans vraiment asperger d’eau l’intérieur de votre appartement.

Le modèle de base de l’abat-jour « nuage » de Richard Clarkson est une coque en tissu de polyester recouverte d’acrylique enroulée autour d’une lampe. Avec ses plis blancs complexes, la lampe reflète les cumulus boursouflés que vous pourriez en voir en regardant par la fenêtre d’un immeuble de New York.

La lumière peut être réglée à l’aide d’un variateur afin de fournir différents niveaux de luminosité en fonction de l’heure du jour ou de la nuit. Cette lampe unique et éthérée trouve le moyen de faire entrer l’extérieur, mais elle suggère également un nuage serein et calme.

La lampe « nuage » a sans doute l’air plus réaliste lorsqu’elle est suspendue au plafond, mais son design lui permet de fonctionner comme lampadaire ou comme lampe de table.

Pour les personnes qui préfèrent les tempêtes, Richard Clarkson a intégré la technologie intelligente dans le concept de base. Cela permet au « Smart Cloud » d’avoir une variété de fonctions.


Cette version « smart » de la lampe « nuage » peut imiter la nature grâce à un réglage des « foudres » et des « tonnerres » produits par les lumières qui créent des effets réalistes et des bandes sonores préenregistrés qu’on peut activer à partir d’un smart phone.

Comme l’explique le site Web de Richard Clarkson, « c’est une sorte de magie qui ne repose pas sur des illusions et des ruses, mais sur des capteurs et des règles de codage ». Le nuage Smart peut également faire office de système sonore. Il n’est pas limité aux effets d’orage. « Doté d’un système de haut-parleurs puissant, le nuage permet de diffuser de la musique via n’importe quel appareil compatible Bluetooth et de s’adapter à toutes les couleurs et à tout l’éclairage souhaités. »

L’objet le plus spectaculaire de toute la série « nuages » est sans doute le « nuage flottant » du projet Making Weather, une collaboration entre l’atelier de Richard Clarkson et les spécialistes de la lévitation Crealev.

À l’aide des capteurs et d’une base magnétique, la lampe peut planer quelques centimètres au-dessus de la table sur laquelle elle est posée et produire tous les effets atmosphériques que produisent les autres « nuages » de Richard Clarkson. La capacité d’émettre le son du « tonnerre » et de créer un « éclair » est amplifiée par l’objet amorphe qui flotte littéralement dans les airs.

Comme Richard Clarkson l’a dit à Dezeen, « La forme du nuage est conçue pour représenter un cumulus planant à l’horizon, mais nous nous sommes aussi inspirés d’icônes plus génériques de l’informatique dans la création des nuages ». Pour ajouter l’effet de mouvement au nuage flottant, il est conçu pour tourner autour, tout en se déplaçant subtilement vers le haut et vers le bas au-dessus de la base.

Bien que M. Clarkson se soit perfectionné dans la fabrication des nuages, l’artiste n’est pas passé à la production de masse. Il n’y a pas deux nuages dans le ciel qui ait exactement la même forme ou la même texture, c’est pourquoi « chaque nuage est fait à la main, de sorte que chacun est unique – tout comme un nuage devrait l’être ».

Avec une programmation astucieuse, les nuances de nuage pourraient non seulement être un excellent sujet de conversation, mais pourraient également être utilisées pour une ambiance de fête, ou dans le cadre de la routine du coucher d’un enfant ou encore comme une sorte de réveil le matin. Les possibilités sont infinies, tout comme le ciel toujours changeant qui inspire le travail de Richard Clarkson.

Il est également possible que ce Néo-Zélandais de naissance, qui fait la navette entre Brooklyn et son pays natal, s’inspire beaucoup des nuages lors des longs vols qui le mènent au ciel et au-dessus des nuages. L’un de ses rendus informatiques simule même à quoi ressemblerait un salon d’aéroport avec ses lampes « nuages ».

Bien que des versions de base des lampes « nuages » soient actuellement disponibles, à des prix allant de 300 à 400 dollars, les versions les plus complètes vont jusqu’à des milliers de dollars. Pour certains, cependant, c’est un petit prix à payer d’avoir un ciel pour soi dans un appartement d’une ville surpeuplée.

Photo: Avec l’aimable autorisation de Richard Clarkson Studio (Website | Instagram | Facebook | Twitter)

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