Une fusée Soyouz lancera mardi depuis Kourou en Guyane le satellite français d’observation CSO-1 (Composante spatiale optique), dont la mise en orbite marquera le début du renouvellement des moyens spatiaux militaires français, selon le ministère des Armées. Ce satellite, qui fournira des images très haute résolution, sera rejoint par deux autres en 2020 puis en 2021 pour former une constellation nouvelle génération, destinée à remplacer les actuels satellites d’observation militaires français Helios 2A et 2B.
Selon Arianespace, dont ce sera le onzième et dernier lancement de l’année, le décollage est prévu mardi à 13h37 locales (16h37 GMT, 17h37 heure de Paris). La mission durera environ 1 heure du décollage à la séparation des satellites. Deux des satellites CSO accompliront des missions de reconnaissance à 800 km d’altitude. Un autre mènera des missions d’identification, à 480 km d’altitude. Ils pourront collecter plusieurs centaines d’images par jour.
L’Allemagne, la Belgique et la Suède ont signé avec Paris des accords bilatéraux pour accéder à cette capacité d’observation. L’Italie devrait prochainement être associée. La réalisation du système a été confié à Thales Alenia Space et Airbus Defense and Space.
La Loi de programmation militaire française 2019-2025 prévoit un budget de 3,6 milliards d’euros pour le spatial, qui permettront notamment de financer le renouvellement des satellites d’observation (CSO) et de communication (Syracuse), ainsi que la modernisation du radar de surveillance spatiale GRAVES. Le président Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé son intention de doter l’an prochain la France d’« une stratégie spatiale de défense ».
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.