L’ancienne combattante qui a lancé une collecte de fonds GoFundMe, lui permettant d’amasser plus de 19 millions de dollars (environ 16,58 millions d’euros) pour le mur frontalier du président Donald Trump, a essayé de rencontrer le dirigeant démocrate le plus haut placé pour lui demander pourquoi ils ne peuvent pas faire de compromis et rencontrer des républicains au milieu.
Brian Kolfage a lancé la collecte de fonds We the People Will Fund the Wall (Nous, le peuple, financerons le mur), qui a circulé largement et qui, au 5 janvier, a permis de recueillir plus de 16,58 euros (19 millions de dollars) auprès de plus de 315 000 personnes.
« En tant qu’ancien combattant qui a tant donné, dont trois membres, je me sens profondément investi dans cette nation pour m’assurer que les générations futures auront tout ce que nous avons aujourd’hui. Trop d’Américains ont été assassinés par des étrangers illégaux et trop d’immigrants illégaux profitent des contribuables américains, sans n’avoir aucun moyen de contribuer à notre société en retour », a-t-il écrit.
« J’ai des grands-parents qui ont immigré légalement en Amérique, ils l’ont fait correctement et il est temps de faire respecter nos lois, et de construire ce mur ! C’est aux Américains d’aider et de participer à la mise en œuvre de ce projet. »
Le vétéran Kolfage a tenté de rencontrer la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (Parti démocrate, Californie), l’actuelle cheffe du Parti démocrate. N. Pelosi a refusé de négocier avec D. Trump la fermeture partielle du gouvernement, contrairement au président, qui s’est montré disposé à trouver un compromis.
En route pour le bureau de N. Pelosi, B. Kolfage a déclaré au Daily Caller : « Je veux m’adresser à elle au sujet de l’immigration et de la raison pour laquelle ils ne se réunissent pas pour trouver un terrain d’entente.
« Parce que c’est ce que les gens veulent. La gauche veut leur immigration, la droite veut leur mur, pourquoi ne peuvent-ils pas s’unir ? Beaucoup d’Américains veulent savoir pourquoi », a-t-il ajouté. « Ce GoFundMe a donné à ces gens une voix qu’ils n’ont pas eue, et maintenant je suis ici, dans le bureau de Mme Pelosi et je peux être cette voix pour eux aussi. »
Une assistante du bureau de N. Pelosi a dit que l’orateur était en réunion privée et a demandé à M. Kolfage d’attendre pendant qu’elle se renseignait sur une éventuelle réunion. Plus tard, une autre aide du bureau de N. Pelosi a dit à B. Kolfage que la conférencière n’était pas dans l’immeuble et qu’elle pouvait transmettre ses préoccupations à N. Pelosi.
Une femme accompagnant B. Kolfage a dit à l’aide que le vétéran avait recueilli plus de 15,7 millions d’euros (plus de 18 millions de dollars) pour le mur frontalier et qu’il voulait en discuter ; la réceptionniste a dit qu’elle transmettrait cette information.
« On nous a dit hier soir que Nancy Pelosi allait être ici et que nous allions la rencontrer pour discuter de l’immigration et du mur et nous nous sommes présentés et, ironiquement, elle n’est pas là », a dit B. Kolfage.
« Quand quelqu’un de son bureau est sorti, nous lui avons expliqué qui j’étais et que je recueillais de l’argent pour le mur frontalier, ils se sont moqués de moi et ont ri et ont fait comme si c’était une grosse blague. »
La tentative de rencontre de B. Kolfage a eu lieu après que N. Pelosi a plaisanté lorsqu’on lui a demandé combien d’argent elle approuverait pour le mur ; elle accorderait, dit-elle, « un dollar ».
Elle est également survenue au moment où les législateurs ont présenté un projet de loi qui permettrait au financement que B. Kolfage recueille d’aller à la création et à l’entretien du mur. Le film Buy a Brick, Build the Wall (Achetez une brique, bâtissez un mur) a été présenté par le représentant Warren Davidson (R-Ohio).
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
