Sophie Pétronin, l’ex-otage et travailleuse humanitaire française, avait été libérée le 6 octobre 2020. Elle envisageait de retourner au Mali (Afrique). Elle serait activement recherchée par la Direction générale de la gendarmerie malienne.
Enlevée le 24 décembre 2016 par une faction armée à Gao (nord du Mali), Sophie Pétronin avait été libérée le 6 octobre 2020 par la France, en échange d’environ 200 djihadistes. Dès son retour dans l’Hexagone, l’ex-otage prévoyait déjà de repartir au Mali. La fondatrice de l’ONG Association d’aide, basée à Gao, voulait poursuivre ses activités humanitaires d’aide aux enfants défavorisés.
« Signalée vers Sikasso »
Dans un document que des journalistes maliens ont diffusé dans la soirée du vendredi 29 octobre et ainsi que le relaye l’agence Anadolu, les autorités maliennes auraient demandé à « toutes les unités de gendarmerie » de « rechercher très activement » l’ancienne otage, sans pour autant en divulguer les raisons. Elles auraient également précisé de « l’appréhender et la conduire sous bonne escorte » à la « Direction générale de la gendarmerie nationale à Bamako », en cas de découverte.
Sophie Pétronin, convertie à l’Islam durant sa captivité, aurait été « signalée vers Sikasso », située à environ 400 km au sud-est de Bamako, non loin de la frontière burkinabé. La libération de la travailleuse humanitaire française en octobre 2020 avait provoqué une polémique, en raison de la rançon demandée en échange. Le jour de son arrivée en France, elle avait été accueillie par le président de la République française lui-même, sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay, en région parisienne.
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