Sur le plateau de l’émission « Ça commence aujourd’hui », Thomas Stern, le mari de Catherine Ladorde, a donné des nouvelles de l’ancienne présentatrice météo très appréciée des Français. Atteinte de la démence à corps de Lewy depuis 2014, elle a des difficultés d’élocution et ne peut plus marcher seule, mais son mari assure qu’il sera là jusqu’au bout.
Deux ans presque jour pour jour après la dernière apparition télévisée de Catherine Laborde dans l’émission « Sept à huit », c’est au tour de son mari de nous livrer un témoignage émouvant de l’état de santé de l’ancienne animatrice de télévision, aujourd’hui âgée de 71 ans. Catherine est atteinte de la maladie à corps de Lewy (DCL), une pathologie entre Alzheimer et Parkinson, dont elle a été diagnostiquée en 2014.
« C’est une maladie dite à fluctuations. Elle a des moments où elle redevient complètement lucide et en fait ça ne la rassure pas car dans ces moments-là elle se demande ce qui lui arrive », raconte Thomas Stern. Quand elle a conscience de son état, cela lui rend sa maladie dégénérative encore plus difficile à supporter.
Catherine a également « des troubles moteurs, des crises d’angoisse et des hallucinations ».
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Perte de langage et de motricité
« Elle a la même voix qu’avant mais le langage lui échappe », déplore le mari de Catherine Laborde. « Elle est entrée dans une phase où elle a du mal à s’exprimer, c’est-à-dire qu’elle comprend ce qu’on dit, mais elle a énormément de mal à formuler les choses, donc la communication est extrêmement difficile », précise-t-il.
« Le fait que le langage lui échappe, ça me désoriente complètement. C’est comme si je perdais moi-même une partie de ce que je suis », reconnaît Thomas Stern, qui avait une forte connexion intellectuelle avec son épouse avant que la maladie ne prenne le dessus.
Du côté de la motricité, « elle ne peut plus marcher seule », raconte le mari de Catherine, qui ne peut pas la laisser seule trop longtemps pour cette raison. « Elle a une tendance à la prostration, à beaucoup dormir, à ne plus bouger, alors qu’elle devrait beaucoup plus marcher. »
« Je serai là jusqu’au bout«
Malgré ces terribles nouvelles, Thomas Stern assure qu’il continuera à rester aux côtés de Catherine, à l’épauler et à la stimuler. « Je serai là jusqu’au bout, car je sais qu’il y a de sa part cette demande, même si elle n’est pas formulée », affirme-t-il. Le mari dévoué continue aussi à la faire rire, « parce que c’est essentiel. Je pense que c’est la seule arme qu’on a contre le désespoir, il n’y en a pas d’autre. »
Celui qui a écrit deux livres à quatre mains avec Catherine Laborde reconnaît qu’il est loin d’être parfait en remplissant ce rôle d’aidant à domicile : « Je ne me prends pas pour un héros, je craque souvent, je crie parfois… »
Toutefois, il a laissé son égoïsme naturel de côté pour s’occuper de son épouse bien-aimée. « Le vrai contrat amoureux se termine quand même dans l’idée que l’un des deux puisse mourir dans les bras de l’autre… », remarque-t-il.
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