L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a une nouvelle fois mis en garde mercredi contre les risques d’excès de vitamine D chez les nourrissons, après la découverte de trois nouveaux cas de surdosage.
« Un excès en vitamine D peut avoir de graves conséquences sur leur santé et menacer le pronostic vital des tout-petits. Pour limiter les risques, nous rappelons nos recommandations pour la supplémentation des nourrissons en vitamine D », a fait savoir l’agence dans un article publié sur son site.
Chez l’enfant, la vitamine D est considérée comme indispensable à la croissance des os. Pour assurer cette croissance, cette vitamine est par conséquent prescrite en France dès les premiers jours de la vie en prévention du rachitisme, maladie de la croissance et de l’ossification.
Trois nouveaux cas de surdosage
Mais « administrer à son enfant trop de vitamine D peut être aussi dangereux que de ne pas en administrer assez », alerte l’agence, qui dit avoir enregistré « trois nouveaux signalements d’hypercalcémie sévère – excès de calcium dans le sang – survenue chez des nourrissons en 2022 ». Ces cas résultent d’un mauvais usage « de compléments alimentaires contenant de la vitamine D », affirme l’Anses.
Pour limiter les risques, l’agence recommande notamment de « privilégier la prise de médicaments à celle de compléments alimentaires ». Les médicaments garantissent en effet « une information claire en termes de doses, de précautions d’emploi, de risque d’effets indésirables et de surdosage ».
Elle recommande par ailleurs de « bien contrôler les doses données à son enfant et ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D pour éviter des surdosages qui pourraient perturber sa fonction rénale », est-il ajouté. Dans tous les cas, l’apport de vitamine D doit uniquement se faire sur prescription d’un professionnel de santé, insiste encore l’Anses.
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