ACTUALITÉS

L’Armée veut recruter davantage de jeunes soldats en Seine-Saint-Denis (93)

juin 4, 2019 12:44, Last Updated: juillet 12, 2019 20:38
By

L’an dernier, la Seine-Saint-Denis a fourni le plus petit nombre de recrues parmi les différents départements franciliens.

Inauguré ce lundi, le nouveau Centre d’information et de recrutement des forces armées (Cirfa) de Seine-Saint-Denis est désormais installé au 3bis, rue Danielle-Casanova, au cœur de la cité des Francs-Moisins, à Saint-Denis.

Si l’armée peine pour l’instant à enrôler des jeunes du département – qui a fourni seulement 130 recrues en 2018 contre 149 en Essonne, 154 dans le Val-d’Oise, 161 dans les Yvelines, 229 dans les Hauts-de-Seine, 317 en Seine-et-Marne et 341 à Paris d’après les chiffres du Parisien –, elle compte bien inverser la tendance.

« Un vivier très intéressant »

Alors que l’Armée de terre a annoncé vouloir recruter 15 000 soldats âgés de 17 à 30 ans tous les ans à l’échelle nationale, la Seine-Saint-Denis pourrait devenir une des cibles privilégiées par les recruteurs.

« La Seine-Saint-Denis est un département emblématique dans le cadre du plan égalité des chances, et un vivier très intéressant qui reste à conquérir », a ainsi expliqué le lieutenant-colonel Olivier Destefanis aux journalistes du Parisien.

Et l’officier de rappeler que l’armée représente le premier recruteur des 17-30 ans pour le premier emploi. La durée des contrats proposés aux jeunes engagés varie entre 2, 3, 5 et 10 ans. Nourries et logées, les nouvelles recrues perçoivent une solde d’environ 1360 euros par mois selon le quotidien francilien.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER