Le député Guillaume Larrivé, candidat à la tête du parti Les Républicains (LR), préconise samedi « une rupture politique et juridique » pouvant aller jusqu’à dénoncer des accords internationaux pour mettre fin à ce qu’il qualifie « d' »immigration de masse » en France.
M. Larrivé propose notamment un référendum modifiant la Constitution afin d’accorder de larges pouvoirs nouveaux à l’exécutif concernant l’entrée et le séjour des étrangers, ainsi que la suppression du droit du sol dans l’acquisition de la nationalité française.
« Il ne doit plus y avoir de droit des étrangers à immigrer en France, mais il doit y avoir un droit de l’État-nation à décider qui la France souhaite accueillir ou refuser sur notre territoire national », plaide-t-il dans un communiqué.
Fixer un nombre maximal annuel d’immigrants
Dans son plan, le gouvernement pourrait, entre autres, fixer un nombre maximal annuel d’immigrants, mais aussi conditionner l’accès aux allocations familiales et à un logement social à dix années de travail légal en France, ou encore interdire les recours juridictionnels aux décisions du gouvernement sur l’entrée et le séjour des étrangers.
Parmi ses propositions figure également l’interdiction des demandes d’asile en provenance de pays jugés sûrs.
Voyant le droit international comme une entrave possible, Guillaume Larrivé préconise « la renégociation – ou, en cas d’impossibilité, une dénonciation » de plusieurs accords, et notamment la Convention européenne des droits de l’Homme.
Le président Emmanuel Macron a demandé cette semaine à sa majorité de « dépasser les clivages et les tabous » sur le sujet de l’immigration.
Parmi les sujets soulevés ces derniers jours par l’exécutif figurent les abus du droit d’asile, ou le panier de soins de l’aide médicale d’Etat (AME) dont bénéficient des étrangers en situation irrégulière.
Le parti LR, affaibli par de nombreux départs depuis 2017 et par son score de 8,5% aux élections européennes en mai, doit choisir son nouveau président le 12 octobre entre M. Larrivé, tenant d’une ligne « nationale et libérale », le député souverainiste Julien Aubert (Vaucluse), et le chef de file des députés LR Christian Jacob, donné favori et soutenu par de nombreux cadres.
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