La capacité à converser avec les gens, en particulier avec des inconnus, est plus qu’une simple compétence sociale, c’est un art. La première étape pour devenir l’interlocuteur idéal, celui dont les autres diront qu’ils ont eu « tant de plaisir à parler », consiste simplement à montrer de l’intérêt à la personne qui nous parle.
Aborder les gens
Il n’est pas difficile d’entamer une bonne conversation. Passons les traditionnels « d’où venez‑vous ? » et « que faites‑vous dans la vie ? » qui peuvent rebuter notre interlocuteur et remplaçons‑les par « comment est ce verre/cet encas/ce travail/ce jeu ? »
De même, demander à quelqu’un d’où il connait l’organisateur de l’événement permet souvent de trouver de nombreux points communs.
Lors d’un événement professionnel, on peut lancer une question du type : « Depuis combien de temps travaillez‑vous ici ? » On est coincé à la fête de Noël de l’entreprise ? On peut demander à ses collègues : « Y a‑t‑il un projet intéressant sur lequel vous travaillez en ce moment ? On reste empêtré ? On peut opter pour la question qui a fait ses preuves : « Est‑ce que vous passez un bon moment ? »
Les silences gênants
Les silences surviennent dans les meilleures des conversations, il n’y a pas de quoi s’inquiéter ni perdre confiance. Dans la plupart des cas, il ne dure que quelques secondes, mais s’il se prolonge trop longtemps, il faut savoir revenir à des sujets de conversation classiques comme la météo, les arts et spectacles, le sport, la famille, la nourriture, le travail, les voyages et les loisirs. On ne doit jamais entamer une conversation sur la politique, la religion, les finances, le sexe, ses relations passées ou l’apparence de quelqu’un, et il ne faut en aucun cas s’aventurer à raconter une blague osée. On peut s’entraîner sur des sujets neutres et sûrs pour être à l’aise.
Se souvenir du nom des gens
Comme le dit Dale Carnegie : « Le nom d’une personne est pour elle le son le plus doux et le plus important, et ce, dans toutes les langues. » La première astuce pour se souvenir du nom d’une personne que nous venons de rencontrer est de l’utiliser tout au long de la conversation (attention, sans avoir l’air d’un vendeur de voitures). On peut également demander à la personne de l’épeler, surtout s’il est inhabituel, l’associer à une image (« Rosie, comme une rose ») ou faire un lien (« Marie, comme ma tante »).
Mettre en pratique ces astuces aide vraiment à se souvenir des noms.
Améliorer l’art de la conversation
Qu’il s’agisse d’une discussion légère lors d’une soirée, d’une tentative pour établir un contact à long terme ou d’une discussion d’affaires, la clé est de rester correct. Il ne s’agit pas tant de surveiller son langage, mais d’éviter d’ennuyer son interlocuteur avec une accumulation de détails superflus ou des sujets creux. Ceux qui ont réfléchi sur l’art de bien converser savent qu’il faut alléger son temps de parole, éviter de perdre l’argument pour les détails, même quand il s’agit d’une histoire drôle avec son chien adoré. Cela permet d’entrer en contact avec l’autre plus rapidement.
Savoir parler de tout
Une des tactiques de conversation consiste à aborder une discussion comme si on ne savait rien du sujet en question. On laisse place à la curiosité en étant plus ouvert d’esprit et plus intéressé par le point de vue de l’autre. Il ne faut pas supposer tout savoir de ce que l’interlocuteur a à nous dire, il faut ralentir et se concentrer sur les détails, pousser la conversation et l’échange plus loin, dépasser le superficiel.
Lorsque quelqu’un aborde un sujet dont on ignore tout, on prend une grande respiration et on écoute attentivement, au moment voulu, on pose des questions, pertinentes, si nécessaire. Un auditeur enthousiaste est souvent perçu comme le meilleur des interlocuteurs.
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