La guerre en Ukraine a révélé au grand jour et exploité des faiblesses longtemps sous‑estimées du continent européen. Suivant une tradition ancienne et persistante, l’Allemagne avait maintenu son regard tourné vers la Russie et son gaz bon marché. Une partie de la droite française, trompée par la propagande « conservatrice » de Poutine, avait adopté le discours de la gauche des années 1970 et prosoviétique. La Pologne avait prédit depuis plusieurs années l’agression russe, pourtant les renseignements comme la diplomatie française n’ont rien vu venir. Alors que la Chine affirme chaque jour un peu plus son soutien à la Russie et menace les États‑Unis qu’elle rend responsable du conflit, la possibilité de voir des fronts secondaires s’ouvrir en Asie autour de Taiwan, au Proche‑Orient avec l’Iran et le détroit d’Ormuz ou encore en Afrique avec la présence accrue de Wagner, fait peser sur la France, l’Europe et en réalité tout l’Occident, une menace presque sans précédent.
Patrick Edery est éditorialiste et vit en Pologne. Il a partagé avec Epoch Times ses analyses sur cette guerre qui ne fait que commencer.
Epoch Times : Pouvez‑vous vous présenter ?
Patrick Edery : Je vis en Pologne depuis 1999 et suis dirigeant de cabinets de conseil pour les entreprises françaises. Depuis 2016, j’ai développé une activité éditoriale d’abord en France, après avoir constaté que beaucoup de médias en France mentaient, tout simplement, sur la Pologne. Il ne s’agissait pas juste de biais idéologique comme cela arrive souvent, mais vraiment d’informations inventées et totalement fausses. Puis en Pologne, où les médias polonais devant autant de reportages qui attaquaient leur pays, m’ont demandé mon avis. Ils ne comprenaient pas cette attitude. J’ai commencé par faire une tribune, et mon activité éditoriale s’est développée à partir de ce moment.
Comment décririez‑vous le gouvernement au pouvoir en Pologne ?
Le gouvernement en place n’est pas progressiste, c’est certain. Mais il est loin d’être de droite dure : c’est un gouvernement de centre droit. On entend en France qu’ils sont « ultraconservateurs », « ultraradicaux de droite » mais ça ne correspond à rien. Si vous écoutez les leaders du parti au pouvoir, ils citent volontiers de Gaulle. Même en Pologne, ils sont considérés comme des gens de centre droit. La seule chose, c’est qu’ils ne sont pas progressistes : ils ne sont pas pour l’avortement, ou la théorie du genre. Pour eux, ce n’est qu’une théorie, loin des réalités scientifiques. Ils sont aussi contre l’immigration, donc ils sont en effet contre tous les principaux credo du progressisme. C’est très certainement la raison principale pour laquelle ils ont été tant attaqués.
D’une manière plus générale, comment vous avez vu la Pologne réagir face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?
D’abord une grande émotion pour tous les Polonais, parce qu’ils savent ce qu’est le régime impérialiste russe. Sur les trois derniers siècles, ils ont été attaqués, envahis, leur population a été déportée. Les Russes ont torturé et massacré des Polonais. Quand ils sont arrivés en Pologne, lors des premiers partages, ils ont interdit la langue polonaise. Les Polonais savent ce que c’est l’essence même de l’impérialisme russe : un impérialisme brutal. J’ai donc constaté une grande émotion devant cette invasion qu’ils prévoyaient très clairement depuis une dizaine d’années.
Ce qui paraît incroyable quand on y pense, c’est que nos experts français, nos diplomates et notre renseignement n’ont rien vu venir. Ou plutôt ils n’ont rien voulu voir : ça fait quinze ans que la Russie se réarme, prépare sa population à une guerre contre l’Occident. Comme avec ces bandes dessinées, très populaires, qui préparent la jeunesse à la guerre depuis des années. Mais nos spécialistes n’ont pas su, ou voulu, le voir… Les Polonais nous prévenaient, en espérant se tromper, mais l’invasion de l’Ukraine a confirmé leur crainte.
Je suis très étonné par le niveau de la diplomatie et des renseignements français. Je ne sais pas si c’est de l’incompétence ou si les Russes sont aussi bien implantés au sein des administrations françaises. Il y a de quoi s’interroger parce qu’il y a deux problèmes en fait : d’une part, ils n’ont rien vu venir avant l’invasion et d’autre part, même aujourd’hui, ils ne comprennent toujours pas ce qui s’est passé. C’est incroyable, ils vous le disent eux‑mêmes, qu’ils ne comprennent toujours pas comment Poutine, « qui est intelligent », « qui n’est pas fou » a pu attaquer l’Ukraine.
Je pense au fond qu’il y a plusieurs facteurs. Les diplomates français d’abord, ce sont de hauts fonctionnaires qui fréquentent la haute société russe qui est très enjôleuse, très sympathique, comme peuvent l’être les Russes instruits, ils leur offrent des éditions originales de Dostoïevski, les invitent à manger de l’ours au miel dans leur datcha, etc. Ils savent s’y prendre pour séduire les Occidentaux. Certains diplomates peuvent être complètement subjugués par cette haute société, mais si vous n’avez pas de contact avec la population « périphérique », si vous n’allez pas dans les librairies, dans les régions plus loin de Moscou, si vous ne regardez pas la télévision russe, vous êtes coupé de la réalité. Quand vous parlez aux diplomates, ils connaissent très bien la Russie, son histoire, sa littérature, mais la réalité des sentiments, du discours du gouvernement et comment le reçoivent les Russes, ils ont été totalement aveugles.
Pour le renseignement, il y a deux choses : d’abord, il y a les think tank français qui ont embauché énormément de généraux, et qui sont financés par les Russes et qui deviennent logiquement prorusses. Je pense que ces gens‑là ont finis par acquérir une énorme influence sur la communauté du renseignement en France. Le deuxième problème, c’est que le renseignement français, s’il est très bon pour les pays d’Afrique, a tendance à se reposer sur les Allemands pour les pays de l’Est. Or l’Allemagne, au début de la guerre, n’avait aucun intérêt à ce que l’OTAN et les autres pays soutiennent l’Ukraine : pour l’Allemagne, la Russie et son gaz bon marché sont à la base de sa compétitivité économique donc elle avait tout intérêt à ce que la guerre se finisse vite. Ce ne serait pas étonnant que les services français aient été intoxiqués, de façon consciente ou inconsciente, par les Allemands.
Regardez ce qu’a dit Boris Johnson ! Selon Boris Johnson, juste avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Macron disait à tout le monde que Poutine n’attaquerait jamais et Berlin disait, plus discrètement, que si cela se produisait, il vaudrait mieux que tout se termine rapidement et que l’Ukraine s’effondre le plus vite possible. Pour les Allemands, la Russie est leur allié naturel.
Comment voyez‑vous évoluer le positionnement des Allemands, en particulier si le conflit dure dans le temps ?
Concernant les Allemands, avec les chars, on est sûrs qu’ils soutiendront l’Ukraine au moins pour quelque temps. Mais si la guerre dure encore plus d’un an, voire plusieurs années, ce qui est tout à fait possible, ils peuvent se retourner. C’est un grand risque. L’opinion allemande, comme française, est tellement travaillée par les réseaux prorusses qu’elle peut changer. La faiblesse et le manque de carrure du chancelier allemand Scholz est très inquiétante pour la suite. Surtout, le SPD a toujours été sous influence de Moscou. Qui a mis Scholz secrétaire général du SPD ? C’est Gerhard Schröder, le chancelier allemand de 1998 à 2005, qui a ensuite travaillé pour l’entreprise russe Gazprom. Dans sa jeunesse, Scholz était plus proche de la RDA, l’Allemagne de l’Est communiste, que du gouvernement fédéral allemand. Il était contre l’OTAN et le fait qu’il défende l’Occident, il était vraiment sur la ligne de l’URSS. Il faut voir ça. Il était plus proche des communistes de la RDA que des socialistes de l’Allemagne de l’Ouest.
Est‑il possible selon vous que la Russie augmente la pression sur les pays baltes ou la Pologne, voire les attaque à son tour ?
Je ne sais pas si elle le fera, non pas qu’elle ne le veuille pas, mais il faudrait certaines conditions. C’est vrai que depuis le début, le régime russe, comme tous les régimes de ce type, qui veulent prendre leur revanche, sont dans une fuite en avant. Ils sont toujours obligés d’escalader pour rester au pouvoir et pour justifier leur guerre. Poutine est dans une fuite en avant. Il est au pouvoir depuis presque 25 ans, dans un an il va y avoir des élections, et s’il n’y avait eu la guerre ça risquait d’être compliqué pour lui de rester. Tous les gens qui l’entourent sont des anciens du KGB qui ont 70 ans. Il n’y a aucune relève qui a été prévue. La guerre lui permet de rester au pouvoir, si demain la paix est signée, le régime de Poutine ne pourra se maintenir au pouvoir via des élections. Dans ces conditions‑là, il est obligé d’être dans une fuite en avant permanente. On l’a vu dans le passé avec Napoléon, on l’a vu avec Hitler, etc. Concernant Napoléon, quand vous êtes français, vous vous demandez toujours pourquoi il est allé aussi loin, pourquoi il est allé en Russie, en Espagne, etc. alors qu’il avait déjà tout. Hitler, pareil, il avait déjà la Pologne, la Tchéquie, il avait tout ce qu’il voulait et il a fini par attaquer la Russie.
Donc Poutine est finalement dans la même situation, il y a cette fuite en avant parce qu’il n’a pas le choix. Il pourrait dans cette optique aller dans les pays baltes, mais après se pose la question des moyens. Dans les pays baltes il y a l’OTAN, donc une couverture aérienne, qui poserait de gros problèmes à la Russie.
Par contre, si demain la Chine fait un embargo sur l’Asie du Sud‑Est… Si demain avec ses sous‑marins, elle bloque Taïwan, elle bloque la Corée du Sud avec l’aide de la Corée du Nord, elle bloque le Japon, et pourquoi pas Singapour… tout de suite, on est privé d’approvisionnement : les Américains sont obligés d’intervenir dans le Pacifique.
En même temps vous pouvez avoir l’Iran, allié des Russes, qui bloque le détroit d’Ormuz… Là il n’y a plus de pétrole pour personne. Les Américains sont à nouveau obligés d’intervenir sur un deuxième front. À ce moment‑là, ils n’auront plus de capacité de projection supplémentaire. Nous nous retrouvons seuls en Europe. Les Russes sont aussi très présents avec Wagner en Afrique, ils peuvent très bien lancer un grand mouvement migratoire sur l’Europe. Imaginez 500.000 ou 1 million de personnes qui traversent en un mois la Méditerranée… et le deuxième mois, il y en a 2 millions qui arrivent…
Que fait‑on à ce moment ? La France, l’Espagne, l’Italie sont débordées, paralysées par l’immigration. Vous pouvez avoir en même temps l’Algérie qui est alliée de la Russie et qui attaque le Maroc, qui nous bloque le gaz… À ce moment‑là nous n’avons plus de gaz qatari, plus de gaz d’Algérie, donc on est obligé d’intervenir en Afrique pour aider le Maroc et récupérer notre capacité en gaz. Donc dans cette configuration, vraiment pessimiste, les Russes ont un couloir qui s’ouvre devant eux pour les pays baltes…
En une semaine ou deux, si les Américains ou les Français ne sont pas disponibles, les Russes rentrent comme ils veulent dans les pays baltes. Si les Polonais viennent les aider, ils découvrent tout le sud de la Pologne, ce qui là encore ouvrira une autoroute pour les Russes vers l’Allemagne.
C’est vraiment un scénario catastrophe où la Chine joue un rôle central. Si vous regardez bien la Russie, c’est 1/20ᵉ à 1/30ᵉ du PIB de l’Occident, c’est‑à‑dire pas grand‑chose. La Russie ne peut pas gagner face à l’Occident, c’est impossible. La seule façon de pouvoir vraiment gagner contre l’Occident pour la Russie, c’est que la Chine, l’Iran et l’Afrique rentrent dans le conflit.
Au début de la guerre, un institut de sondage russe disait que le principal soutien de Poutine à l’époque, étaient les personnes âgées nostalgiques de l’URSS, alors que les jeunes ne s’intéressaient ni à l’Ukraine, ni à l’histoire de l’URSS, ce qui a en partie changé aujourd’hui… mais c’était un point commun avec le Donbass où le communisme est resté dominant depuis la chute de l’URSS. Comment voyez‑vous l’arrière‑plan idéologique de la Russie aujourd’hui ?
On peut souvent comprendre un pays en regardant les statuts présentes dans son espace public. Les deux principales statues de l’espace public du Donbass sont celles de Lénine et d’Artem. Ce dernier est un bolchevique pur et dur qui vient de Russie et qui était ami de Staline. Donc ça veut tout dire. D’ailleurs les républiques populaires du Donbass, la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk reprennent toute l’iconographie communiste sur leur drapeau. Personnellement, je vois aussi une continuité entre l’Empire russe, l’URSS et la Russie de Poutine aujourd’hui.
De Gaulle ne parlait jamais d’URSS par exemple, il parlait de Russie soviétique. Pour moi, c’est une continuité de l’Empire russe qui depuis trois siècles attaque ses voisins, les envahit, persécute leurs populations, les empêche de parler leur langue, déporte les populations.
C’est une constante de ce que les Russes ont toujours fait : isoler un territoire, l’envahir pour déporter ensuite sa population, ce qui permet de faire une sorte de chaudron de nationalités.
Donc Poutine s’inscrit dans cette histoire. Pour moi, Poutine est une sorte de mafieux national bolchevique, c’est ce qui le caractérise le mieux. Poutine a pris la tête d’un pays hyper mafieux avec de nombreux chefs de mafias pour devenir le mafieux absolu. Le fait qu’une grande partie de la droite française puisse soutenir ce type de régime est une énigme.
Justement, comment l’expliquez‑vous ? Et comment voyez‑vous le paysage politique français aujourd’hui ?
La droite française a adopté tout le narratif soviétique. Ce que disait la gauche dans les années 1970, la droite le dit aujourd’hui : « Les Russes nous ont sauvés pendant la Seconde Guerre Mondiale. » Mais ce n’est pas vrai. Concrètement, ce sont les Américains qui ont débarqué et les Russes n’auraient jamais pu venir en Europe sans elle et son soutien en matériel. Même Staline ou le maréchal Joukov le reconnaissaient. Ce dernier remerciait les Américains, car sans leur aide, sans leurs camions, leurs chaussures, leur carburant, leurs postes de télécommunications, etc. ils n’auraient jamais pu faire leur contre‑offensive.
Les Américains ont même attendu en Allemagne pour que les Russes puissent arriver, comme convenu selon les accords, en premier à Berlin. Ce qui a aidé les Soviétiques également, c’est qu’ils avaient un mépris total pour la vie humaine. De Gaulle l’avait également remarqué en son temps. Rappelez‑vous du film Stalingrad où les soldats de l’Armée rouge montent à l’assaut avec un seul fusil pour deux ou trois.
La droite a oublié cette Histoire. Elle oublie aussi qu’en 1939, Hitler a attaqué la Pologne parce qu’il avait la garantie que Staline attaquerait avec lui et qu’il n’allait pas se retourner dans son dos. Staline a aussi demandé aux ouvriers communistes français dans les usines de saboter les avions français, et des pilotes sont morts suite à ces sabotages.
Aujourd’hui en Russie, il y a de nombreuses bandes dessinées qui ont été publiées depuis une dizaine d’années, à peu près 700 par an, et qui refont l’histoire. Ce sont des uchronies et c’est vraiment un phénomène de mode. Très souvent, on peut dire même la plupart du temps, la question posée par ces uchronies, c’est de se demander ce qui se serait passé si Hitler n’avait pas attaqué la Russie. En réalité, les Russes n’en veulent pas aux Allemands et au nazisme pour des raisons idéologiques, ils leur en veulent parce qu’ils les ont trahis. Pour eux, Hitler n’aurait jamais dû attaquer l’URSS, et s’il ne l’avait pas fait, l’URSS et l’Allemagne domineraient le monde aujourd’hui. La grande idée de la Russie, et des nationaux bolcheviques comme Alexandre Douguine, c’est que la Russie et l’Allemagne doivent s’allier pour diriger le monde. C’est la grande idée du national bolchevisme.
Comment une partie de la droite française peut soutenir le régime de Poutine, c’est incompréhensible. C’est terrible parce qu’en fait, bizarrement, ce sont les progressistes qui soutiennent le plus l’Ukraine alors que les Ukrainiens veulent protéger leur nation, leur identité, leurs frontières et protéger leur drapeau. Et pourtant ce sont les « ultraprogressistes » qui les défendent et les « natios français » qui veulent les abandonner. Cela relève de la confusion mentale totale.
Concernant la droite en général, regardez la réaction de Retailleau sur les gilets jaunes, c’est hallucinant quand on y pense. Il était président du principal groupe au Sénat, quand un grand mouvement, réactionnaire, apparaît. Je veux dire par réactionnaire qu’il vient de la base, surtout les gilets jaunes des premières semaines. Et que fait Retailleau ? Au lieu de se l’approprier, ou au minimum de le soutenir, il se le met à dos, il lui crache à la figure.
C’est tout le problème des conservateurs français, ils veulent le beurre et l’argent du beurre. C’est‑à‑dire qu’ils voudraient devenir les nouvelles élites en gardant le même système. Ils ne veulent pas se défaire du système, de son écosystème progressiste : les subventions pour les théâtres, les associations, les subventions pour les journaux, etc., tout cet argent de l’écosystème progressiste, il faudrait le donner à la France périphérique. C’est la seule solution pour gagner. Mais ils ne voudront jamais le dire, parce que la seule chose qui les embête, dans leur petite vie, c’est l’immigration. À part ça, ils vivent très bien dans le système progressiste, comme des rois. La seule petite chose qui les embête, c’est l’immigration. C’est tout. Ils n’ont pas compris que pour la France périphérique, l’immigration est déjà là. Alors effectivement si on demande à la France périphérique si elle veut arrêter l’immigration, elle va dire oui à 70%. Oui, mais après ?! L’immigration est loin d’être leur seul, et même leur plus gros problème. Donc la droite, la droite conservatrice, Zemmour y compris, crachent à la figure de la France périphérique, peut‑être même sans le comprendre.
C’est le gros problème de nos élites de droite : dans leur vie douillette, au sein du système progressiste, la seule chose qui les gêne, c’est l’immigration. Parce que quand ils sortent de chez eux, c’est la seule chose dont ils ont peur.
Les élites sont malades en France, et même les élites « souverainistes ». Je les ai écoutées. Avant 2022, elles voulaient de l’inflation et une dévaluation de l’euro. Sans ces deux conditions, selon elles, l’économie française allait mourir. Il fallait cela et arrêter l’hégémonie de l’Allemagne.
Aujourd’hui on a plus d’inflation et l’euro est dévalué : pourtant ça reste une horreur pour elles ! L’Allemagne est à genoux parce que c’est son gaz russe pas cher qui assurait son hégémonie et qui la poussait à vouloir tuer le nucléaire français pour garder son avantage concurrentiel. Les Allemands n’ont plus de gaz russe, et que font les « souverainistes » français ? Ils pleurent comme des madeleines parce que Nordstream saute et donc que l’Allemagne n’a plus de gaz russe pas cher pour assurer son hégémonie… Ce sont vraiment des baltringues ou des corrompus, l’un n’excluant pas l’autre.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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