La Chine a confirmé lundi l’origine chinoise du ballon survolant actuellement l’Amérique latine, les États-Unis étant eux mobilisés pour récupérer les débris d’un engin similaire qu’ils ont abattu durant le week-end dans leur espace aérien.
Washington a présenté l’aéronef comme un engin espion. À Pékin, les autorités assurent qu’il s’agissait d’un engin civil ayant dévié de sa trajectoire. Elles ont désapprouvé l’utilisation d’un missile pour l’abattre.
Ce ballon avait suscité le mécontentement des États-Unis, qui ont accusé la Chine d’une « violation inacceptable » de leur souveraineté. Ils ont notamment reporté un voyage prévu à Pékin par le secrétaire d’État Antony Blinken.
Lundi, la diplomatie chinoise a confirmé qu’un deuxième ballon, repéré ces derniers jours au-dessus de l’Amérique latine, provenait bien de Chine.
Un deuxième « ballon de surveillance chinois »
Le ministère américain de la Défense avait indiqué vendredi avoir repéré un deuxième « ballon de surveillance chinois », au-dessus de l’Amérique latine cette fois.
L’armée de l’air colombienne a ensuite signalé, durant le weekend, qu’un objet présentant « les caractéristiques d’un ballon » avait été détecté et « surveillé » jusqu’à ce qu’il quitte l’espace aérien national.
Le premier ballon avait passé plusieurs jours à survoler l’Amérique du Nord, avant que Washington n’annonce samedi qu’un chasseur F-22 l’avait abattu au large des côtes de la Caroline du Sud.
Le général Glen VanHerck, commandant des forces américaines en Amérique du Nord, a précisé dimanche que la marine menait « des opérations de récupération, avec l’aide des garde-côtes américains pour sécuriser la zone et maintenir la sécurité publique ».
Le Pentagone affirme qu’il s’agissait d’un ballon espion utilisé par la Chine « dans une tentative de surveiller des sites stratégiques » aux États-Unis.
« Abattre le ballon au-dessus de l’eau n’était pas seulement l’option la plus sûre, mais aussi celle permettant de maximiser les informations récoltées » en récupérant les restes de l’engin, a rétorqué dimanche le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
« Cela permettra d’analyser la technologie utilisée par l’armée chinoise », a-t-il souligné.
L’affaire a provoqué la semaine dernière le report à la dernière minute d’une visite à Pékin du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
Elle aurait été la première visite en Chine d’un secrétaire d’État depuis celle en 2018 de Mike Pompeo.
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