Le bébé le plus prématuré du monde avait 0 % de chance de survie, il a maintenant un an et se porte bien

Par SWNS
17 septembre 2021 17:06 Mis à jour: 17 septembre 2021 17:06

Le bébé le plus prématuré du monde, né à 21 semaines et deux jours, a défié les probabilités : il a maintenant plus d’un an et apprend à ramper.

Richard Hutchinson, de Somerset, dans le Wisconsin, est né 131 jours avant terme et ne pesait que 340 grammes (moins de 12 onces), battant ainsi un record qui a duré trois décennies et demie.

Lorsqu’il est arrivé à son premier anniversaire en juin 2021, le Livre Guinness des records l’a déclaré comme étant le bébé né le plus prématurément à avoir survécu.

(Avec l’aimable autorisation d’Elizabeth Hutchinson)

« Je n’arrive toujours pas à y croire même si le certificat se trouve dans notre salon », a confié Beth, la mère de Richard, âgée de 36 ans. « Il était si petit qu’il pouvait tenir dans la main de mon mari. »

Beth a découvert qu’elle était enceinte de Richard le 3 février 2020, après avoir remarqué que ses chiens la suivaient partout.

Ce n’est qu’après avoir fait son premier test de grossesse que Beth a réalisé que sa grossesse pouvait être la raison pour laquelle les chiens la suivaient partout. Le petit bébé devait être un bébé arc-en-ciel après que Beth a fait une fausse couche en 2018.

Beth, qui était enceinte d’environ trois semaines lorsqu’elle a reçu son test positif, a dit qu’elle était « euphorique » et « folle de joie » lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte.

« J’ai fait sept tests juste pour être sûre », a dit Beth. « C’était une ligne très ténue, alors je devais m’assurer que mes yeux ne me jouaient pas de tours. »

À 22 ans, Beth a reçu un diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un trouble hormonal qui peut causer des problèmes de fertilité. Elle a donc subi des échographies régulières pendant sa grossesse pour s’assurer que tout se passait bien.

Lorsque Beth a passé son échographie de 20 semaines, tout était normal et rien n’indiquait que quelque chose n’allait pas, se souvient-elle.

Cependant, le 3 juin 2020, Beth ne se sentait pas très bien, elle est donc allée voir un médecin pour un contrôle et c’est là qu’on lui a dit qu’elle était dilatée de 3 centimètres.

« Je ne savais même pas que j’étais en travail », a-t-elle dit. « J’avais tant d’émotions mais, en même temps, je ne voulais pas croire que c’était réel. »

(Avec l’aimable autorisation d’Elizabeth Hutchinson)

Beth admet qu’elle a même un peu paniqué à ce moment-là, car elle n’était pas sûre que Richard s’en sorte.

« C’était beaucoup d’émotions, mais j’essayais de rester positive et de garder le plus grand calme possible, moins il était stressé, mieux c’était », a-t-elle ajouté.

Les médecins de l’hôpital pour enfants du Minnesota, à Minneapolis, ont essayé de préparer le couple au pire et leur ont dit qu’il avait 0 % de chance de survie.

« J’étais un peu engourdie par les médicaments contre la douleur et j’essayais de rester positive. » 

Près de 48 heures plus tard, le 5 juin 2020, Richard Scott William Hutchinson est né à l’âge gestationnel de 21 semaines et deux jours, soit 131 jours avant terme.

Richard est né alors qu’il était encore dans le sac amniotique, Beth et Rick ne pouvaient donc pas le voir, ses yeux étaient soudés et ses vaisseaux sanguins étaient visibles à travers sa peau. On l’a emmené rapidement à l’unité de soins intensifs néonatals (USIN).

Environ quatre heures plus tard, Rick et Beth ont pu vraiment voir leur fils pour la première fois.

« C’était bouleversant et très émouvant », a confié Beth. « Je ne pense pas que nous avons dit quoi que ce soit, mais nous avons beaucoup pleuré. »

(Avec l’aimable autorisation d’Elizabeth Hutchinson)

« Lorsque j’ai vu Richard pour la première fois, j’étais très nerveux et effrayé », a dit Rick à Epoch Times par e-mail. « Je n’étais pas sûr qu’il allait s’en sortir et de plus j’étais étonné de voir à quel point il était petit et fragile. »

Richard est resté à l’hôpital pendant six mois, dont quatre mois et demi dans l’unité de soins intensifs néonatals avec « un nombre incalculable de perfusions », jusqu’à la date prévue pour son accouchement.

Ses parents ont dû traverser l’État pour aller voir leur fils à l’hôpital du Minnesota tous les jours et, au cours du premier mois, ils n’étaient même pas sûrs qu’il s’en sortirait.

Richard a subi plusieurs transfusions de sang, car il est né septique et a été placé sous deux respirateurs différents.

Il a été nourri par intraveineuse pendant trois semaines avant d’être transféré sur une sonde d’alimentation, et la première fois que ses parents l’ont entendu pleurer, c’était à l’âge de quatre mois.

(Avec l’aimable autorisation d’Elizabeth Hutchinson)

« Il n’a pas vraiment trouvé sa voix tout de suite, maintenant il sait définitivement qu’il a une voix », a dit Beth. « Dès qu’il a commencé à recevoir du lait, il s’est dit : ‘ooo c’est bon’, et c’est à ce moment-là qu’il a commencé à s’améliorer et à aller mieux. »

La veille de ses 6 mois, Richard a quitté l’hôpital avec un poids de 4,2 kg (9 livres et 5 onces).

(Avec l’aimable autorisation d’Elizabeth Hutchinson)

Beth, une mère heureuse et fière, a raconté que depuis que Richard est rentré à la maison, la vie du couple est très active et le bambin semble mener ses parents à la baguette.

« Il est très drôle, il adore jouer et faire des bêtises », a partagé Beth. « Il a un développement incroyable et il est fondamentalement sur la bonne voie. Je pense que nous avons eu beaucoup de chance à cet égard. »

Le 5 juin 2021, Richard a fêté son premier anniversaire avec du gâteau et de la crème glacée. Les Hutchinson ont même finalisé la paperasse avec Guinness World Records et le petit garçon est officiellement devenu le bébé le plus prématuré du monde.

Le bébé Richard Hutchinson lors de son premier anniversaire (SWNS)

Beth confie qu’elle adore être mère.

« C’est quelque chose que j’ai toujours voulu et je suis l’aînée de cinq enfants, donc j’aime les enfants et j’ai aidé mes sœurs à élever leurs enfants », a-t-elle dit.

De plus, le couple utilise l’histoire de Richard pour aider les autres et répandre l’espoir.

« Je fais partie de nombreux groupes de soutien sur Facebook et j’ai contacté plusieurs mères qui ont eu un SOPK – avoir un SOPK et avoir un prématuré vont de pair et c’est plus fréquent qu’on ne le pense », a-t-elle ajouté.

(SWNS)

Cela a permis à de nombreuses personnes de demander des conseils et de partager leur histoire avec Beth.

« Mon mari et moi avons parlé à plusieurs familles qui ont dit que l’histoire de Richard avait aidé leurs bébés, ce qui était mon intention », a dit Beth.

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