Un homme décédé a été retrouvé sur le parking d’un aéroport du Missouri huit mois après sa disparition.
Les proches et les avocats de Randy Potter, 53 ans, pensent qu’il a disparu et qu’il est mort peu de temps après avoir quitté sa maison à Lenexa, Missouri. C’est le dernier jour où il a été vu vivant, selon le journal Kansas City Star.
Son corps a été découvert huit mois plus tard après qu’une mauvaise odeur a été remarquée près de son camion Dodge Ram 2014 dans un parking de l’aéroport international de Kansas City.
Randy Potter serait mort par suicide, selon le Star.
« Comment est-ce possible, en Amérique ? » La femme de Randy Potter, Carolina, a commenté le journal. « Un camion reste là pendant huit mois ? On aurait pu le trouver bien plus tôt si tout le monde avait fait son travail. »
Le camion était stationné au niveau de la rue près du terminal B de l’aéroport. Sa famille s’est rendue à l’aéroport pour le chercher. Les responsables de l’aéroport leur ont dit que si son véhicule se trouvait dans l’un de leurs lots, les agents de sécurité le trouveraient.
« C’est incroyable qu’on ne l’ait pas trouvé en juin ou en juillet », a déclaré John Picerno, avocat de Kansas City. « Notre but est de découvrir ce qui s’est passé et pourquoi. Ce qui a été fait, ce qui n’a pas été fait. Et pour s’assurer que ça n’arrive plus jamais à quelqu’un. »
Un représentant de Kansas City a fait une déclaration au sujet de son décès.
« La ville de Kansas City et son département de l’Aviation expriment leurs plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Randy Potter. Nous leur souhaitons la paix en ces temps difficiles. Nous travaillons avec toutes les parties pour déterminer les faits en cause, y compris SP Plus, [le fournisseur de stationnement] qui gère les 25 000 places de stationnement à l’aéroport international de Kansas City », peut-on lire dans le communiqué.
Mais la fille de M. Potter, Nichole, a déclaré à WDAF-TV qu’il était « dégoûtant » que le corps de son père soit resté dans son camion pendant huit mois. Un autre membre de la famille a dit qu’il s’agissait d’un « mépris total pour la vie humaine ».
« Mon mari aurait pu être trouvé dans la première, je vais être très généreuse, dans la première semaine, d’accord », ajoute sa femme. « Je ne souhaite cela à personne, personne ne devrait vivre ça », dit-elle.
Enfants disparus aux États-Unis
Selon le National Center for Missing and Exploited Children, 464 324 enfants disparus ont été signalés au Centre d’information criminelle (National Crime Information Center (NCIC)) du FBI en 2017.
En vertu de la loi fédérale, lorsqu’un enfant est porté disparu devant les autorités policières, il doit être entré dans la base de données. En 2016, il y a eu 465 676 enregistrements.
« Ce nombre représente les signalements d’enfants disparus. Cela signifie que si un enfant s’enfuit plusieurs fois au cours d’une année, chaque cas serait inscrit séparément dans le NCIC et compté dans le total annuel. De même, si un enregistrement est retiré et modifié ou mis à jour, cela se refléterait également dans le total », a déclaré le centre.
En 2017, le centre a déclaré qu’il avait aidé des officiers et des familles avec plus de 27 000 enfants disparus. Dans ces cas, 91 % étaient des fugueurs en voie de disparition et 5 % des enlèvements de membres de la famille.
Nancy McBride, directrice générale de la section de la Floride du Centre pour les enfants disparus et exploités (Florida Outreach au National Center for Missing and Exploited Children), a déclaré que la plupart des fugues impliquent la technologie.
« [La technologie] présente de grands avantages et certains risques potentiels », a déclaré M. McBride au journal quotidien américain USA Today en 2017. « C’est important de rester branché sur leur vie. » La technologie est utilisée par les prédateurs en ligne, a dit Mme McBride, qui exploitent les lacunes lorsque la relation de l’enfant avec ses parents n’est pas la meilleure.
Environ un enfant sur sept porté disparu au centre en 2017 est considéré comme ayant un profil susceptible d’être victime de trafic sexuel d’enfants, selon le centre.
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