Le Canada dénonce des cas « de torture et de mauvais traitements », du « travail forcé » et les « transferts massifs de travailleurs ouïghours du Xinjiang vers des provinces chinoises ».
Le 12 janvier, le Canada a annoncé des mesures pour empêcher que des marchandises liées au travail forcé de la minorité Ouïghours dans la région du Xinjiang en Chine n’arrivent jusqu’aux consommateurs canadiens.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères s’est dit « gravement préoccupé par les preuves » de violations des droits de cette minorité musulmane dans cette région autonome de Chine.
Le #Canada interdit les #importations issues du #travailforcé des #Ouïghours https://t.co/YctPemMuYp
— Radio Canada – RCI (@RCInet) January 13, 2021
Ottawa évoque notamment une « surveillance répressive », des « détentions arbitraires massives », des cas « de torture et de mauvais traitements, de travail forcé et de transferts massifs de travailleurs du Xinjiang vers des provinces chinoises ».
« Déclaration d’intégrité »
Face à cette situation, le Canada dit emboîter le pas au « Royaume-Uni et d’autres partenaires internationaux » pour éviter que des marchandises issues du travail forcé n’entrent dans les chaînes d’approvisionnement canadiennes et mondiales.
Ottawa affirme également vouloir « protéger les entreprises canadiennes contre toute complicité involontaire » dans ces violations des droits humains. Concrètement, le gouvernement annonce une « interdiction d’importer » au Canada « des biens issus en tout ou en partie du travail forcé ».
« Contrôles à l’exportation »
Les entreprises canadiennes établies au Xinjiang ou s’approvisionnant directement ou indirectement dans cette région devront également se conformer à une « déclaration d’intégrité » sur la situation des droits de l’homme pour obtenir des services du gouvernement canadien.
Ottawa annonce aussi des « contrôles à l’exportation » et une « étude sur le travail forcé et sur les risques posés aux chaînes d’approvisionnement ». Ces mesures sont prises dans un contexte de relations très tendues entre le Canada et la Chine depuis l’arrestation d’une dirigeante du géant chinois Huawei à Vancouver fin 2018, suivie de celle de deux Canadiens accusés d’espionnage par Pékin.
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