Les parlementaires canadiens ont validé lundi un projet de loi interdisant la captivité et l’élevage de cétacés comme les baleines ou les dauphins, une décision saluée par les militants des droits des animaux.
Ce projet de loi déposé en 2015, qui nécessite encore l’approbation royale symbolique, apporte des modifications au code pénal pour interdire au Canada entre autres la possession en captivité et la reproduction forcée de ces mammifères marins.
Cette loi ne sera pas rétroactive, les cétacés actuellement en captivité le resteront donc, et certaines exceptions s’appliqueront notamment dans le cas d’animaux nécessitant une réhabilitation à la suite d’une blessure ou dans le cas d’une autorisation fournie par les autorités.
Le parc Marineland à Niagara Falls (est) et l’aquarium de Vancouver (ouest) sont les deux seuls établissements canadiens possédant des cétacés en captivité.
« C’est une loi très importante dans le sens où elle interdit la reproduction et assure donc que les baleines et les dauphins actuellement gardés dans de minuscules réservoirs au Canada soient la dernière génération à en souffrir », a réagi dans un communiqué Melissa Matlow, directrice de campagne de l’ONG World Animal Protection Canada.
Le Canada a ainsi rejoint la dizaine de pays ayant « adopté une position progressiste contre la captivité et l’élevage » des cétacés, dont le Costa Rica et le Chili, selon une porte-parole de l’ONG.
« Nous espérons que d’autres pays suivront maintenant l’exemple du Canada et que les agences de voyages se rendront compte de la baisse d’acceptation (sociale) de ce type d’attractions », poursuit l’ONG.
Le voyagiste britannique Thomas Cook avait notamment indiqué à l’été 2018 sa volonté de supprimer de son catalogue les attractions impliquant « des orques en captivité » après un réexamen de la politique du groupe en matière de bien-être animal.
Epochtimes.fr avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.