Le chauffard, qui avait tué en août 2021 à Montpellier un enfant de 9 ans, a été arrêté ce jeudi matin à l’aéroport de Marseille. L’individu, qui venait d’être remis en liberté à la suite d’un oubli judiciaire, tentait de fuir en direction du Maroc. Il a immédiatement été réincarcéré.
Cette affaire remonte au 21 août 2021. Le chauffard âgé de 34 ans à l’époque – qui conduisait alcoolisé, sous l’emprise de stupéfiants et en excès de vitesse sur l’avenue de Monsieur-Teste à Montpellier – avait percuté mortellement Adam, un petit garçon de 9 ans, blessant grièvement sa mère et sa petite sœur. Ainsi que le rapporte Midi libre, le trentenaire a été interpellé par la police de l’air et des frontières à l’aéroport de Marseille, ce jeudi 25 août au matin.
« Il a été remis en liberté suite à une négligence »
En raison d’un oubli judiciaire, la date de son procès n’ayant pas été fixée, le chauffard venait d’être libéré de prison ce lundi 22 août. Son avocat, Maître Marc Gallix, a précisé n’avoir « jamais fait de demande de remise en liberté de [son] client ». « Il a été remis en liberté suite à une négligence », a-t-il indiqué.
Le fuyard était dans l’obligation de pointer au commissariat de Béziers le lendemain de sa libération, ce que lui recommandait d’ailleurs vivement son avocat, mais il ne l’a pas fait. Pour sa défense, le mis en cause a expliqué qu’il n’avait aucunement « l’intention de fuir ses responsabilités judiciaires », mais devait se rendre au Maroc pour récupérer de l’argent, nécessaire pour vivre. Nos confrères indiquent qu’à la suite de son interpellation ce jeudi, le juge de la liberté et des détentions a révoqué son contrôle judiciaire et l’homme a été de nouveau incarcéré.
Le jour du drame, après avoir percuté le petit Adam et sa famille, la voiture de ce Montpelliérain avait terminé sa course dans un mur. Il s’avère qu’il conduisait non seulement sous l’emprise de stupéfiants, mais également avec un taux de 0,90 g d’alcool dans le sang. Il avait alors été incarcéré et mis en examen pour homicide et blessures involontaires aggravés par trois circonstances.
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