La colonisation française en Afrique a été marquée par des « heures noires », mais aussi « des heures qui ont été belles », a affirmé mardi le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, fustigeant la « repentance perpétuelle » qui « affaiblit » selon lui le pays.
« La colonisation c’est bien entendu des heures qui ont été noires, mais c’est aussi des heures qui ont été belles, avec des mains tendues », a-t-il déclaré sur Sud Radio.
Le sénateur de la Vendée était au départ lancé sur le « silence » du Maroc face à l’aide proposée par la France après le séisme meurtrier de vendredi. « Le signe de l’échec de la politique africaine d’Emmanuel Macron », a estimé le patron de la droite sénatoriale, faisant le lien avec les récents putschs au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Une France « qui soit forte et qui assume »
Trois pays où « une forme de haine anti-française s’est exprimée », ce qui est « sans doute un effet de la colonisation », a-t-il reconnu. Mais « quand je me rends en Afrique, on ne me dit pas ça », a-t-il ajouté, « on me dit qu’ils attendent une France qui ne soit pas repentante, qui soit forte et qui assume ».
Tout l’inverse de M. Macron, qui « n’a pas compris qu’en réalité, se promener dans ces pays en faisant perpétuellement repentance, attise la haine de soi et le mépris des autres », a continué M. Retailleau.
« La France s’affaiblit dans l’intention parce qu’il y a la repentance », a-t-il insisté, reprochant encore au chef de l’État de s’être appuyé « beaucoup sur la bourgeoisie africaine de la diaspora (…) contre les dirigeants », ce qui a « introduit une sorte de suspicion ».
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