Le Conseil d’État a choisi le cabinet de formation de la militante féministe Caroline de Haas pour une durée de deux ans. Sa mission consistera à former son personnel à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail, mais également contre les discriminations. Cependant, ce choix ne fait pas l’unanimité, les méthodes de la néoféministe étant controversées.
Selon Le Figaro, le cabinet Egae de la militante Caroline de Haas a décroché un contrat avec le Conseil d’État, dans le cadre d’une formation obligatoire de son personnel. Au sein du Conseil d’État, cette décision n’a pas été accueilli favorablement par tous ses membres.
Le montant du contrat s’élèverait à 110 000 euros
Le 8 février dernier, la secrétaire générale du Conseil d’État Catherine Bobo a annoncé la nouvelle aux fonctionnaires concernés, à savoir « le personnel de direction, le manager intermédiaire, le référent diversité, les représentants des personnels DRH et les cadres RH », précise Le Figaro. Cette formation obligatoire, qui se déroulera sur 2022 et 2023, va aborder trois modules, à savoir « la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail », « l’égalité femme-homme en matière professionnelle » ainsi que « la lutte contre les discriminations ».
Le montant de ses cours d’antisexisme s’élèverait à 110 000 euros, d’après l’hebdomadaire Marianne. Selon nos confrères du Figaro, qui ont pu consulter un mail interne du Conseil d’État, ce dernier a choisi le cabinet Egae parce qu’il « a fait la preuve de son engagement pour promouvoir l’égalité professionnelle en formant de nombreuses administrations d’État mais aussi des collectivités territoriales ».
Les méthodes de Caroline de Haas controversées
En interne, plusieurs membres du Conseil d’État ont déploré le choix de leur prestigieuse institution, Caroline De Haas étant considérée par beaucoup comme une militante radicale. Le quotidien rappelle en effet que les méthodes de Caroline de Haas ont déjà fait l’objet de polémiques. La militante néoféministe a par exemple été critiquée dernièrement pour avoir écrit sur Twitter que « la police et la justice sont des institutions antifemmes et antienfants ». Ces propos ont notamment été dénoncés par Marlène Schiappa et ont également provoqué la colère de syndicats de policiers.
Pour légitimer son choix, le Conseil d’État a quant à lui indiqué que « le cabinet EGAE est attributaire d’un marché interministériel auquel peuvent faire appel les services de l’État. Cette prestation de formation, qui s’inscrit dans le cadre d’un cahier des charges défini par l’État, n’a pas de lien avec les récentes prises de position publiques de Mme de Haas ».
Les administrations sont de plus en plus nombreuses à faire appel à ce type de formations pour obtenir des labels tels que « Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes », ou encore « diversité ».
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