PARIS — Raoul Leitao était présent au Palais des Congrès de Paris ce mardi 27 février afin de vivre l’expérience Shen Yun avec sa fille.
Shen Yun, « c’est d’une légèreté et d’une synchronisation à la perfection ! Je n’ai jamais vu ça ! On dirait des miroirs, on danse devant son miroir et c’est une seule et même personne, alors qu’ils sont 15 », s’est extasié ce responsable informatique.
Outre l’harmonie parfaite créée par Shen Yun entre les danseurs, M. Leitao s’est dit heureux de découvrir « l’histoire de la Chine au travers de ces décors… les légendes, les coutumes, la culture et surtout l’art de la danse chinoise. »
La danse classique chinoise, qui a puisé ses techniques tout au long des nombreuses dynasties qui se sont succédé au fil des millénaires en Chine, est à la fois emplie de grâce, d’athlétisme et d’expressivité. En effet, le danseur viendra ponctuer ses mouvements de base par des pirouettes, vrilles et sauts, tout en affichant le yun, l’expression de ses émotions les plus profondes.
M. Leitao a été surpris et touché par ces techniques, estimant ainsi qu’ « il y a plus de liberté de mouvements puisqu’on a l’impression qu’ils peuvent faire 1000 et un mouvements possibles ! »
« C’est à la perfection, comme si c’était programmé ou comme si c’était un miroir et que ça ne faisait qu’une seule et même personne! »
Bruno Motila est avocat en droit des affaires. Il est venu avec des amis découvrir la riche culture de 5000 ans d’histoire de la Chine.
Des différents tableaux dansés contant les légendes et événements de l’histoire de la Terre du Milieu, M. Motila et ses amis ont plébiscité celui décrivant l’histoire d’amour et de loyauté de « Dame Xi Shi » avec le roi de Wu. « Elle a payé de sa vie l’amour qu’elle avait ! C’est très beau ! »
L’avocat a aussi été touché par les tableaux décrivant la répression actuelle subie par les pratiquants de Falun Dafa. Depuis plus de 24 ans, les adeptes de cette discipline de méditation basée sur les principes d’authenticité, de bienveillance et de patience sont persécutés par le Parti communiste chinois, subissant tortures, travaux forcés et prélèvements forcés d’organes dans les geôles chinoises.
M. Motila a ainsi déploré que le spectacle Shen Yun, qui parcourt pourtant le monde entier, ne puisse pas se produire encore en Chine, puisque faisant revivre cette culture ancestrale que le Parti a tenté d’éradiquer tout en exposant des événements de persécution actuelle. »
« C’est dommage, peut-être, pour le peuple chinois, parce que nous, on y a droit. Alors, il y a une injustice quelque part… »
Frédéric Havas est un ancien joueur international de volley-ball devenu maintenant manager du club Levallois Paris Saint-Cloud. Il était également présent ce mardi au Palais des Congrès avec son épouse, Karine, directrice financière.
Mme Havas ne s’attendait pas à « voir autant de tableaux qui sont représentatifs de plein d’époques en Chine avec des artistes impressionnants, aériens ! Beaucoup de couleurs, beaucoup de pétillant ! »
L’orchestre de Shen Yun fut également une belle surprise pour ce couple. « On n’a pas l’habitude d’entendre ces instruments différents ensemble. C’est vraiment très bien porté », a souligné Karine Havas, faisant référence à la combinaison d’instruments de musique asiatiques tels que l’erhu ou la pipa, avec un orchestre symphonique classique occidental.
Dans la Chine ancestrale traditionnelle, la musique était considérée comme une forme de médecine, et pour Mme Havas, « on le perçoit bien quand on sort de ce spectacle-là, on est imprégné en fait de cette poésie ».
Karine Havas a aussi tenu à souligner l’effet exceptionnel produit par le fonds de scène numérique animé, « innovant ». « L’écran fait partie de l’environnement » a estimé Fred Havas, permettant aux danseurs de passer de la scène à l’écran et inversement.
M. et Mme Havas ont pu ressentir « un vrai message » porté par les tableaux dansés et chantés de Shen Yun, tel que « la volonté de transmettre la richesse de toute l’histoire de la Chine », souligne Frédéric Havas.
Parce que Shen Yun expose la réalité des persécutions dans la Chine actuelle, subissant à l’international la pression du Parti communiste chinois, Karine Havas a rendu hommage au « courage des interprètes, des metteurs en scène » qui n’hésitent pourtant pas à « afficher aussi leur point de vue et leur conviction ».
« C’est aussi beaucoup de courage ce spectacle ! » a-t-elle conclu.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
