INTERNATIONAL

Le couvre-feu a été levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes

décembre 2, 2024 11:28, Last Updated: décembre 2, 2024 11:28
By

Le couvre-feu qui était en vigueur depuis le 14 mai en Nouvelle-Calédonie est levé, a annoncé lundi le Haut-commissariat de la République à Nouméa, plus de six mois après le début d’émeutes qui ont ravagé le territoire français du Pacifique sud.

« Le couvre-feu est levé sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie à compter du lundi 2 décembre », dit le communiqué du Haut-commissariat.

Le représentant de l’État dans le territoire précise avoir pris cette décision en raison de l’amélioration de la situation sécuritaire. « Aujourd’hui, en dépit des exactions qui demeurent dans certains quartiers ou secteurs sensibles du territoire, l’ordre public a pu être rétabli et un retour à la vie normale est amorcé », indique le communiqué. Décrété de 18h00 à 6h00 du matin dans un premier temps, le couvre-feu avait été progressivement allégé mais était encore en vigueur de minuit à 5h00 du matin.

D’autres levées de restriction

L’interdiction du port ou du transport d’armes à feu « sans motif légitime » est également levée, même si des restrictions continuent de s’appliquer sur la vente de munitions limitée à cinquante par mois pour les titulaires d’un permis de chasse, très nombreux sur l’archipel d’environ 270.000 habitants.

La vente d’alcool à emporter est autorisée mais des limites de quantités continuent de s’appliquer jusqu’au 20 décembre : sont autorisés quatre litres pour la bière ou le cidre, deux litres pour le vin et un litre maximum pour les alcools forts.

La consommation d’alcool sur la voie publique reste interdite. Par ailleurs, « les rassemblements, défilés et cortèges (…) restent interdits dans les communes du Grand Nouméa ».

Déclenchées par le vote à l’Assemblée nationale par le vote d’une réforme électorale critiquée par les indépendantistes, les émeutes ont causé la mort de treize personnes, dont deux gendarmes. Des centaines de personnes ont été blessées, des milliers arrêtées et les dégâts matériels sont estimés à au moins 2,2 milliards d’euros par les autorités locales. La loi ayant provoqué les émeutes a été abandonnée par le Premier ministre Michel Barnier à son arrivée à Matignon, en septembre.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER