Le virus du PCC achève le dernier magasin Tati à Paris

Par Epoch Times avec AFP
7 juillet 2020 09:49 Mis à jour: 7 juillet 2020 18:33

Clap de fin pour le dernier magasin Tati du boulevard Barbès à Paris. L’enseigne au vichy rose va bientôt fermer ses portes.

Le dernier magasin Tati en France, son site historique du boulevard Barbès à Paris, sera bientôt fermé, son activité ayant été fortement affectée par la crise du virus du PCC, a annoncé ce mardi le groupe GPG, qui avait repris l’enseigne en 2017.

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler

« Tati n’a pas vu le retour de ses clients vers son centre historique de Barbès », dont le magasin a été « doublement » touché par les grèves de décembre dernier et la crise sanitaire, explique son directeur général délégué Thierry Boukhari, cité dans un communiqué.

Le magasin, dont le vichy rose égayait ce quartier populaire de Paris depuis 1948, « a accusé une baisse de 60% de ses ventes entre le 1er octobre 2019 et le 31 mai 2020 par rapport à la même période l’année précédente », précise-t-il.

L’enseigne se voit donc contrainte « d’envisager la fermeture définitive du magasin de Barbès avec l’accompagnement des 34 collaborateurs concernés dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) », ajoute le communiqué. Les deux magasins Tati Mariage et Tati déstockage à Barbès (11 collaborateurs) seraient, quant à eux, maintenus.

L’enseigne placée en redressement judiciaire

Il y a an, Philippe Ginestet, le président du groupe GPG (propriétaire de Gifi, Tati, Besson et Trafic), avait annoncé que le site historique du boulevard Barbès à Paris resterait en 2020 le seul Tati en France, les autres magasins de l’enseigne passant sous pavillon Gifi.

Propriété du groupe Eram depuis 2004 après avoir été fondée en 1948 par Jules Ouaki, l’enseigne au vichy rose, en difficulté, avait été mise en vente en mars 2017 puis placée en redressement judiciaire. Le groupe GPG avait alors été choisi pour reprendre les 109 magasins et 1 428 salariés, avec la promesse de maintenir l’enseigne Tati. « Malgré 150 millions d’euros investis, deux fois ce qui était prévu dans le plan initial, Tati n’a pas constaté de retour suffisant de sa clientèle », souligne le communiqué.

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« L’emploi de plus de 1 000 collaborateurs » maintenu

En septembre 2019, le groupe GPG avait alors organisé la reprise de 50 magasins Tati et leurs équipes par l’enseigne Gifi, et facilité la reprise de 29 autres magasins par des anciens managers du groupe à travers l’enseigne de déstockage KLO.

« Ce plan de reprise des magasins a permis de maintenir l’emploi de plus de 1 000 collaborateurs, directement ou indirectement, pour les enseignes du groupe GPG, ou pour l’enseigne KLO dirigée par des anciens managers du groupe », précise le communiqué.

 

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