« La levée du confinement sans stratégie de sortie entraînerait une deuxième vague », selon une étude réalisée par l’Inserm.
Le déconfinement provoquerait une nouvelle vague épidémique si n’était pas mis en place un système de tests massifs et d’isolement des personnes infectées, selon une étude réalisée notamment par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui laisse entendre qu’il ne pourrait pas intervenir avant fin mai-juin.
« La levée du confinement sans stratégie de sortie entraînerait une deuxième vague écrasant largement le système de santé », selon le résumé de l’étude, mise en ligne dimanche 12 avril et révélée lundi 13 avril par Le Monde.
Maintien des « écoles fermées et des personnes âgées isolées »
« Le tracement et dépistage massif de cas-contacts pour les isoler rapidement sont nécessaires » pour envisager les stratégies de déconfinement progressif « tout en maintenant les écoles fermées et les personnes âgées isolées », selon ces travaux réalisés conjointement par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique et Médecine Sorbonne Université.
L’étude évalue l’effet en Ile-de-France du confinement instauré le 17 mars à l’échelle nationale et modélise l’efficacité de différentes stratégies de sortie possibles « à partir de mai ou juin » laissant entendre qu’il ne faut pas s’attendre à une levée de confinement avant.
« Des formes intensives de distanciation sociale seront nécessaires dans les prochains mois en raison de l’immunité assez faible de la population », selon l’étude qui estimé le pourcentage de la population infectée au 5 avril à entre 1% et 6%.
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