Ce vendredi 25 février, le directeur de l’Institut Montaigne Laurent Bigorgne a été interpellé et placé en garde à vue. Soupçonné d’avoir drogué une jeune cadre de l’Institut Montaigne à son insu, il fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Paris.
L’une des plus proches collaboratrices de Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne âgé de 47 ans, a déposé plainte contre ce dernier ce mardi 22 février 2022, ainsi que le relate Le Parisien. Ce proche d’Emmanuel Macron a été interpellé puis placé en garde à vue ce vendredi 25 février. Il a depuis démissionné de son poste de directeur.
Il lui propose une coupe de champagne…
La jeune cadre de l’Institut Montaigne a expliqué, lors de son audition, que son directeur avait un comportement dragueur envers elle et qu’il lui envoyait régulièrement des messages à caractère sexuel. Un soir, alors qu’il l’avait invitée à prendre un verre chez lui, elle s’est sentie très mal juste après avoir bu la coupe de champagne qu’il venait de lui tendre.
Elle s’est alors immédiatement rendue dans un hôpital. L’expertise toxicologique réalisée a révélé que la jeune femme était positive à l’ecstasy, une drogue de synthèse aux effets euphorisants. Elle a souligné qu’elle n’était pas une consommatrice de drogue. En revanche, son directeur aurait ce soir-là, consommé de la cocaïne, rapportent nos confrères.
À la suite de quoi, Laurent Bigorgne a été interpellé et placé en garde à vue, ce vendredi 25 février au matin. Les enquêteurs ont également perquisitionné son appartement. Il est par ailleurs convoqué à comparaître, le 10 mars prochain, devant le tribunal correctionnel de Paris pour « administration de substance nuisible suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours par une personne agissant sous l’emprise manifeste de produits stupéfiants ».
Sa démission a été acceptée par les membres du Comité directeur
Ce dimanche 27 février, celui qui dirige l’Institut Montaigne depuis 2011 a remis sa démission, a encore précisé Le Parisien. Celle-ci a été « acceptée par les membres du Comité directeur lors d’une séance exceptionnelle », a indiqué le think-tank libéral dans un communiqué.
Le communiqué précise que le Comité directeur de l’Institut, Camille Godeau, directrice adjointe, ainsi que le Comité de direction, assureront la continuité de ses activités sous la supervision de son président, Henri de Castries et de ses deux vice-présidents, Jean-Dominique Senard et David Azéma.
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